On en sait un peu plus sur la libération des quatre travailleurs de Huawei, le week-end dernier. Suite à la pression des forces de défense et de sécurité, les ravisseurs ont été obligés de relâcher les otages et de prendre la fuite. Quelques mois avant cet enlèvement, des mouvements suspects avaient conduit les forces de sécurité à mener des opérations dans la région.

 

Selon des sources sécuritaires, c’est à une trentaine de kilomètres de Sidéradougou, lieu de leur disparition, que les quatre travailleurs de Huawei ont été retrouvés. Dès leur disparition, les forces de défense et de sécurité avaient investi toute la région.

Tout est allé très vite

Avec les renseignements recueillis auprès des populations et le quadrillage de la zone les choses sont allées très vite. Suite à cette pression, les ravisseurs se sont séparés de leurs otages avant de prendre la fuite, selon nos sources. « Ils savaient qu’ils étaient cernés et l’étau se resserrait autour d’eux » souligne encore cette source.

Il y a quelques mois, les forces de défense et de sécurité avaient mené des opérations dans cette partie du pays. « La région était infestée et on avait signalé des mouvements suspects », conclut la source. Mais les forces de sécurité avaient « traité » la zone, selon leur propre expression, et avaient assuré que la voie était libre pour la suite des « travaux ».

 RFI