L’Etat de Côte d’Ivoire, le monde politique et les musiciens dont il était proche, rendaient hommage mercredi au Premier ministre Hamed Bakayoko décédé le 10 mars à 56 ans en Allemagne des suites d’un cancer.

Surnommé “Hambak“, M. Bakayoko était apprécié dans tous les milieux politiques pour sa capacité d’écoute et avait contribué à la réussite le 6 mars d’élections législatives apaisées, auxquelles tous les grands partis d’opposition ont participé, en acceptant sans contestation de rue la victoire du parti au pouvoir.

Une première depuis des années dans un pays habitué aux violences électorales, comme celles qui ont marqué la présidentielle d’octobre 2020, boycottée par l’opposition et remportée par Alassane Ouattara pour un troisième mandat controversé. Ces violences avant et après le scrutin avaient fait 87 morts et près de 500 blessés.

L’hommage national a débuté à 10h30 (locales et GMT) par une cérémonie dans l’enceinte du palais présidentiel à Abidjan, en présence du président Ouattara et de son épouse Dominique tous deux vêtus de sombre, des membres du gouvernement, des plus hautes autorités militaires et religieuses, du corps diplomatique.

Plusieurs chefs d’Etat voisins étaient également présents, dont le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et le Guinéen Alpha Condé.

Le cercueil d’Hamed Bakayoko recouvert du drapeau vert, blanc et orange de la Côte Ivoire et un immense portrait de lui ont été installés une demi-heure après le début de la cérémonie. Le couple Ouattara et les chefs d’Etat et de gouvernement étrangers se sont inclinés devant.

Source: VOA