Le principal opposant du président Maky Sall, Ousmane Sonko a été interpellé ce mercredi 03 mars 2021, par la gendarmerie pour troubles à l’ordre public. Cette arrestation s’est survenue au moment où il se rendait au tribunal où il devait être entendu sur une affaire des accusations de « viols répétés » et « menaces de morts ».

Alors qu’il se rendait au tribunal de Dakar pour répondre à la convocation du juge suites à son affaire d’accusation pour « viols répétés » et « menaces de mort », le déplacement du farouche opposant et leaders Pastef avait donné lieu à des attroupements de partisans sur son passage poussant les forces de l’ordre à intervenir.

Une foule compacte est sortie ce mercredi pour soutenir leur mentor, Ousmane Sonko, au moment où il se rendait au tribunal de la grande instance de Dakar pour être entendu sur des accusations de viols dont il est indexé depuis plusieurs semaines. Ainsi, la capitale sénégalaise a été agitée par des affrontements entre les forces de l’ordre et les soutiens du leader du par « Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité », (Pastef) qui a perdu son statut de parlementaire le vendredi 26 février dernier suite à l’intervention de ses homologues députés qui ont voté par une écrasante majorité la levée de ladite immunité.

L’arrestation mi-chemin, de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, a provoqué des violentes confrontations aux alentours de la gendarmerie, où il est retenu. Ainsi, suite à cette vive tension, la capitale sénégalaise est placée depuis ce jeudi matin sous haute surveillance policière. Malgré le déploiement d’un important dispositif sécuritaire dans plusieurs quartiers de Dakar, la situation reste toujours tendue. En plus de la capitale, la tension est aussi montée dans plusieurs villes du pays (fief de l’opposant) dont Saint louis au nord, Casamance au sud, à Ziguinchor et encore Bignona.

L’opposant de 46 ans et troisième à la présidentielle de 2019 est visé depuis le 08 février dernier par une plainte pour « viols répétés » et « menaces de mort », déposée par une employée de salon de beauté. L’opposant dénonce, par ailleurs un complot de l’actuel chef de l’Etat pour l’écarter de la prochaine élection présidentielle qui se tenir en 2024, nie complètement ces accusations.

Ibrahim Djitteye

  Source: Journal le Pays- Mali