Les officiers maliens se sont toujours vaillamment battus et continueront contre tous les apatrides. Ils sont loin d’être des officiers de bureau, contrairement aux commentaires de certains téléguidés par les ennemis du Mali.

 

Depuis la mort subite et tragique du Maréchal Deby, les officiers colonels et généraux font l’objet de réprimandes sévères. Installés derrière les technologies de l’information et de la communication, les auteurs de ces réprimandes nourrissent une haine viscérale contre les officiers. Pis, ils n’hésitent pas de diriger les injures aux proches des officiers, à leurs amis et les patriotes qui soutiennent les FAMa.

Faudrait-il rappeler encore, que des milliers d’officiers ont donné leur jeunesse, leur temps de loisirs pour aller se battre pour la sauvegarde et l’intégrité du territoire national ?

Engagés volontaires des corps d’armées, la quasi-totalité de ces officiers supérieurs aussi bien que généraux n’ont qu’une seule ambition : « Faire du Mali un Etat digne de nos aïeux ». Nul n’est prophète dans son pays, sinon les officiers décriés par certains, ont l’estime des officiers partenaires.

Jusqu’où veulent aller les détracteurs ?

Le Mali, de 1960 à aujourd’hui, a connu une série de crises. De la rébellion au terrorisme, en passant par la guerre du voisinage… les officiers maliens gèrent sans relâche guerres et crises. Comment ne pas être reconnaissant envers les généraux ?

Nous avons des officiers valeureux qui ont combattu aussi bien au Mali qu’en dehors du Mali. Pour mémoire, c’est un contingent malien, avec à sa tête le général Minkoro Kané à l’époque colonel, qui a mis fin à la rébellion sauvage à laquelle faisait face un pays ami et frère. Face à la puissance de feu, les rebelles désabusés ont demandé à l’ONU de retirer le contingent malien.

Le même colonel et sa troupe ont pris les rebelles en tenaille dans la grotte de Tigharhar. Il a fallu une intervention extérieure imposée aux autorités maliennes pour qu’ils aient la vie sauve.

Les témoins de ce champ épique rapportent que le colonel Minkoro, déterminé à mettre fin une bonne fois à la rébellion, a larmoyé.

 

Le général Kafougouna Koné, à l’époque colonel et chef d’Etat-major de l’Armée de terre, est monté au front pour assister les troupes. C’était avec les officiers de cabinet à l’image du colonel Mady Monekata, Moussa Diabaté et bien d’autres. Pendant un mois, ils sont restés et ont délogé des centaines de rebelles.

Plus récemment encore, les généraux Didier Dacko, Ould Meydou, Ouahoun Koné étaient sous les feux. A la tête de l’Etat-major général des Armées, le général Oumar Diarra et son adjoint, Daoud Mohammedine, sont tous des hommes de terrain.

Le chef d’Etat-major de la Garde nationale, Elysée Jean Daou, n’a connu que les zones de guerre avec les unités et compagnies avant de se retrouver à Bamako, il y a quelques années seulement à la tête de la Garde nationale.

Les ministres de la Défense, le colonel Sadio Camara, et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, Modibo Koné, ont, de l’Ecole militaire interarmes, débarqué dans les opérations à haute tension.

Modibo Koné, jeune lieutenant, ne s’est-il pas retrouvé à Inabag dans le grand désert à la frontière algérienne en 2002 où pullulaient narcotrafiquants et rebelles ?

A l’époque, il occupait la 6e unité méhariste. Et c’est en 2007 qu’il descendit sur Kidal où il prit la tête de la compagnie jusqu’en 2009.

Il est revenu à Bamako pour une formation avant de retourner à Gossi pour l’unité méhariste jusqu’à la chute des régions du Nord. De Sevaré, il a participé avec d’autres à la reconquête des trois régions. Officier d’Etat-major à Tombouctou au Poste de commandement (PC), l’actuel ministre de la Sécurité sera plus tard affecté à Mopti comme commandant de Groupement chef PC tactique des opérations de Koro.

Quant au colonel Sadio Camara, après l’EMIA, il déposa ses bagages comme premier poste à Sikasso pour l’opération Soutra. Il a été directeur de formation avant de remonter sur le champ de bataille en 2005 à Kidal où les djihadistes envahissaient avec l’appui des mains extérieures.

Tous ces exemples montrent à suffisance que les officiers maliens se sont toujours vaillamment battus et continueront contre tous les apatrides. Ils sont loin d’être des officiers de bureau contrairement aux commentaires de certains téléguidés par les ennemis du Mali.

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