
La colère des Maliens ou des Burkinabè est pourtant palpable. Pendant la guerre froide, leurs pays s’étaient justement positionnés contre « l’impérialisme » en rompant les liens de coopération militaire avec Paris. Pour eux, devoir aujourd’hui recourir à l’ancienne puissance coloniale est une humiliation nationale qui explique en partie les manifestations contre la France à Bamako ou Ouagadougou. À ce sentiment d’impuissance s’ajoute une immense frustration. Sept ans après le début de l’intervention militaire française au Sahel, le Mali reste un pays divisé. Quant aux groupes djihadistes, ils sont toujours actifs dans la zone, même s’ils ont pris soin de changer de nom et de se déplacer dans d’autres régions.
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