Soucieux de la stabilité du pays, Elhadj Gamou, président du Conseil supérieur des Imghad et alliés (CSIA) a une fois de plus tendu sa main aux acteurs, notamment le gouvernement, les mouvements armés signataires et la communauté Internationale pour taire leurs divergences, leurs égos afin, dit-il, de s’entendre sur une stratégie d’accélération de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.

Le deuxième congrès ordinaire du Conseil supérieur des Imghad et alliés (CSIA) s’est tenu du 29 au 30 novembre 2019 à Aguelhok. Crée lors du premier congrès constitutif tenu les 26-27-28 Janvier 2016 à Takalot, ‘’le but principal du CSIA est de conduire la communauté Imghad et Alliés à renforcer son unité, à promouvoir les vertus du dialogue et de la réconciliation en vue de la consolidation de la Cohésion sociale et du mieux vivre ensemble’’.

Le deuxième congrès du CSIA a été une retrouvaille fraternelle afin de s’entendre sur une stratégie de dialogue, de réconciliation des cœurs et des esprits. En effet, le congrès a permis aux participants d’identifier les problèmes et leurs causes profondes de la situation sécuritaire, d’identifier des mesures concrètes pour participer à la sécurisation des populations, de dégager des stratégies de prévention et de résolution des conflits, et enfin d’élaborer un plan d’actions des activités du Bureau du CSIA pour les trois (3) ans de son mandat ; d’adopter les statuts et règlement intérieur du CSIA.

Une union pour la paix

Dans son intervention, le président du CSIA, Elhadj Gamou, a annoncé que le bureau du CSIA, fort de sa mission, a tendu la main aux leaders des mouvements signataires pour taire certaines divergences nées des incompréhensions, de formuler des approches stratégiques d’apaisement des tensions et de promouvoir un dialogue réconciliant. « C’est ainsi que des rencontres inter mouvements signataires et inter communautaires ont été organisées à Anefif en Octobre 2016, à Bamako, à Niamey entre autres», dira-t-il. Selon lui, ces rencontres ont permis de mettre fin aux hostilités entre mouvements.

Le Général Gamou a également reconnu que l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, enregistre des lenteurs dans sa mise en œuvre, notamment les opérations de cantonnement, de démobilisation, de désarmement et de réinsertion, ce qui favorise la persistance de l’insécurité. « Le CSIA comme tous les autres acteurs sont fortement interpellés à identifier les causes réelles du phénomène d’insécurité qui affecte le Mali et de trouver des solutions idoines pour y mettre fin », a précisé le président Gamou.

A cet effet, le président du CSIA a non seulement tendu sa main aux communautés Imghads, mais aussi à tous les acteurs de la crise Malienne : « Je ne saurais terminer mon discours sans tendre ma main à tous les fils et filles des Communautés Imghad et Alliés pour s’entendre sur une meilleure prise en charge des préoccupations qui sont les nôtres. Ma main reste aussi tendue pour tous les autres acteurs (Gouvernement du Mali, Mouvements Signataires et Impliqués et Communauté Internationale) pour taire nos divergences,…Lire la suite sur Aumali

Y. Doumbia

Source: Journal L’Indicateur du renouveau