« Iyad Ag Ghali est un employé d’Al-Qaïda, avec pour mission principale de détruire l’Azawad, de détruire vos traditions, votre honneur… ». Voici, entre autres, les messages inscrits sur les tracts largués, par l’aviation française, mercredi 07 avril, tôt le matin, à Kidal, Tessalit ; mais aussi, plusieurs autres villes du nord, par les services secrets français. Lesquels ont, désormais, mis sa tête à prix. Mort ou vif. Aussi ajoutent-ils, dans leurs messages, écrits en français, en arabe et en langue berbère : « Toute information, permettant de localiser Iyad Ag Ghali ou de le capturer, mort ou vif, sera récompensée ».

Si les services secrets français décident de liquider Iyad Ag Ghali, ce n’est pas pour débarrasser l’Etat malien d’un dangereux terroriste ; mais pour éliminer un chef de guerre qui, depuis l’éclatement de la rébellion touareg, s’est dit opposé à la partition du Mali. Notamment, au fameux projet de création du fantomatique « l’Etat de l’Azawad ».
Selon nos informations, des éléments de la CMA auraient pactisé avec le « Diable français » pour l’élimination physique « d’Iyad le terrible ».

Oumar Babi /Canarddechaine.com