Lors de la clôture de l’atelier de validation des termes de référence du dialogue national inclusif, le Premier ministre, Boubou Cissé a précisé que le Dialogue se tiendra dans le respect de la Constitution et des Institutions de la République. Il ne s’agit nullement d’une conférence nationale souveraine, encore moins de la préparation d’une quelconque transition politique.


A l’en croire, il s’agit d’un exercice démocratique qui nous permet de tracer, de façon participative, les chemins d’un Mali réconcilié avec lui-même, un Mali en paix, un Mali débarrassé des maux qui le minent depuis bien trop longtemps. « Je souhaite, qu’au sortir du Dialogue, vous aurez obtenu un consensus sur un nouveau chronogramme électoral. Ceci est très important pour renouveler le mandat des institutions comme l’Assemblée Nationale », a-t-il dit. « Vous aurez noté que depuis ma nomination et l’installation du Gouvernement, je n’ai pas fait une Déclaration de Politique Générale devant l’Assemblée Nationale ; la raison est toute simple : J’attends les résolutions du Dialogue National inclusif pour me soumettre à cet exercice obligatoire car je veux prendre en compte le diagnostic auquel le Peuple va procéder et je veux m’approprier les solutions qui seront définies de façon consensuelle. Ce serait, à mon avis, la meilleure façon pour le gouvernement et moi-même de vous servir, de servir le Peuple tel que cela nous a été instruit par le Président de la République », a-t-il déclaré. Et d’inviter l’ensemble des Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur à y participer dans un esprit de civisme et dans le respect des principes de la démocratie.
M.L. KONE

Source: Le Fondement