Selon nos confrères de Studio Tamani, le gouvernement suisse a annoncé la semaine dernière des sanctions contre certains responsables des groupes armés maliens conformément à une résolution du conseil de sécurité des Nations Unies. Cette mesure concerne le gel des avoirs et l’interdiction de voyager pour certains signataires de l’accord. Dans le communiqué, les noms des personnes visées par cette décision n’ont pas été énumérés. Le document précise que ces personnes compromettent la paix, la sécurité et la stabilité au Mali.

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Pourtant, il y a quelques années, des voix s’étaient élevées aussi bien en France qu’au Mali pour critiquer les actions menées par la Suisse en faveur du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA). Au Mali, c’est à travers la Division Sécurité Humaine du Programme de politique de paix en Afrique de l’Ouest de la Suisse, pilotée par Carole Mottet, que le MNLA a acquis des financements pour des activités occultes (depuis que le projet d’Alghabass Ag Intallah était au stade de Réseau).

A l’époque, Assarid Ag Imbarcawane, député élu à Gao, avait déclaré que « la population suisse doit prendre conscience que plusieurs actions menées en faveur des indépendantistes concourent à semer le trouble au Mali ». Il accusera ensuite que « la Suisse soufflait le chaud et le froid au Mali depuis longtemps. Elle organisait des séminaires sur la décentralisation au Sud et finançait la rébellion au Nord ». On espère que les choses ont définitivement changé.

TS

source: L’indicateur du Rénouveau