Depuis un certain temps, la tension est vive entre éleveurs transhumants et la population de l’arrondissement de Flamana dans le cercle de Yanfolila. Et pour cause. La dernière accuse les premiers d’occuper toutes ses zones agricoles. Ce qui amené la population de cet arrondissement d’enjoindre aux éleveurs de quitter la zone. Conséquences : les éleveurs et leurs animaux sont les cibles d’une population hostile, selon certains témoignages. Ce climat fragile ne semble pas inquiéter les plus hautes autorités. Aucune mission ministérielle n’a jusque-là été dépêchée à Flamana pour toucher du doigt la situation réelle sur le terrain.

Malgré de multiples alertes lancées par certaines organisations pour attirer l’attention des plus hautes autorités sur le climat tendu qui prévaut entre la population et les éleveurs dans l’arrondissement de Flamana, aucune action d’envergure n’a été entreprise pour circonscrire ce conflit latent.

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En effet, depuis un certain temps, la tension  est à son comble entre les éleveurs transhumants et la population de l’arrondissement de Flamana dans le cercle de Yanfolila. Selon les sédentaires de la zone, les éleveurs transhumants entravent la bonne tenue de l’activé agricole.

“Les éleveurs occupent nos zones agricoles avec les animaux”, clame un paysan. Ce qui a valu aux éleveurs le stéréotype d’ennemis de l’activité agricole dans la zone.

Le constat est alarmant sur le terrain. La cohésion et le vivre ensemble entre les protagonistes sont très entamés. “Il ne se passe pas un jour ou nous ne ramassons pas nos  animaux sans vie parce que ayant été tué à coup de machette et de fusils”, nous a confié un berger. Avant d’appeler les autorités à intervenir rapidement pour trouver un terrain d’entente en eux et la population de Flamana.

En tout cas, le ministre de l’Elevage et de la Pêche et son collègue de l’Agriculture sont fortement interpellés pour mener la médiation entre les parties afin d’anticiper ce conflit en passe de se métastaser dans le Wassoulou. Et l’incident de la semaine dernière à Madina Diassa, non loin de Flamana, témoigne cette inquiétude.

Nous y reviendrons…

YK

 

DIOILA : Fin de la psychose du chien mordeur 

Une semaine après la fermeture des écoles et du marché à Dioïla pour cause d’un gros chien mystérieux qui a mordu près d’une quinzaine de personnes, la Capitale de Banico revit un climat de paix et de sécurité. Selon nos sources, le matou mordeur a été tué à Maba.

Peur, panique, trouble… étaient le quotidien des habitants de Dioïla ces derniers jours. Aujourd’hui, le calme semble revenu et la population vaque tranquillement à ses occupations.

Les  24 et 25 octobre passés, les Banicois ont vécu des journées difficiles avec l’arrivée d’un gros chien qui mordu treize personnes, selon plusieurs sources. Il n’y a pas eu mort d’homme, mais plusieurs blessés sont signalés. Les écoles et le marché de Dioïla avaient été fermés, les victimes transportées au centre de santé et prises en charge par l’ex-maire de la Commune rurale du Kaladougou, Mamadou Konaté.

Joint au téléphone, Moussa Fomba, un résident, a déclaré que le chien a été tué à Maba après avoir mordu quelques chiens dans ce village. Il a remercié l’ancien maire pour la prise en charge des premiers soins médicaux des victimes.

Les habitants invitent les autorités à prendre des mesures pour qu’un tel acte ne reproduise.

Adama Diabaté

Source: L indicateur du renouveau