Après de violentes manifestations à Bamako ce week-end, dans lesquelles plusieurs civils ont péri, le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé la dissolution de la Cour constitutionnelle. Mais sa tentative de renouer le dialogue et de proposer un gouvernement d’union nationale ne semble pas avoir convaincu la rue. L’appel à poursuivre la contestation, dans le calme, est maintenu. L’analyse de Mamadou Samaké, professeur de droit public et de science politique à l’université de Bamako.

Source : rfi