Une vingtaine de jeunes maçons des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO ont participé à un atelier de formation sur les techniques de l’architecture traditionnelle, la semaine dernière à Tombouctou. Il s’agissait de toutes les parties prenantes à la protection et à la promotion du patrimoine culturel architectural, notamment les corporations de maçons, les autorités coutumières, les membres des comités de gestion des sites du patrimoine mondial, les représentants des organisations de la société civile et les chefs de Mission culturelle.

La rencontre s’inscriva dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme deréhabilitation du patrimoine culturel et de sauvegarde des manuscrits anciens du Mali. Organisé par le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, à travers la Direction nationale du patrimoine culturel, en partenariat avec le Bureau Unesco de Bamako, l’atelier a permis d’échanger et de partager avec les parties prenantes des informations et les expériencessur les techniques de l’architecture traditionnelle et leur contribution à la protection, la valorisation et la diffusion du patrimoine culturel architectural.

Les travaux ont également permis de renforcer la synergie d’actions entre toutes les parties prenantes et à dégager des perspectives d’actions pour une conservation durable, une gestion efficace et une meilleure promotion du patrimoine culturel architectural.

Cet atelier a été également l’occasion pour les acteurs concernés de s’approprier leur implication effective, leur soutien et leur contribution à la protection, la valorisation et la diffusion du patrimoine culturel architectural dans un contexte où les ressources du patrimoine culturel subissent d’énormes difficultés, notamment les effets néfastes de la crise, les tensions et conflits intercommunautaires, les intempéries, les menaces d’ordre anthropique au quotidien et l’impact de la crise sanitaire.

Le directeur adjoint du patrimoine culturel, Sidi Lamine Koné, a présidé les travaux. Pour lui, les résultats satisfaisants auxquels ils sont parvenus témoignent de la participation active, de la richesse des échanges, de la contribution de qualité et de l’intérêt que les participants ont accordé à la gestion participative et à la sécurisationdes ressources du patrimoine culturel architectural. Il a aussi assuré les participants que les recommandations pertinentes formulées au cours de cet atelier, seront mises en pratique afin que chaque acteur joue sa partition avec succès.

Le directeur national adjoint du patrimoine culturel a également invité maçons, responsables du patrimoine culturel et autorités coutumières à s’approprier les acquis de cette formation pour permettre à notre pays de mieux protéger et promouvoir son important potentielpatrimoine culturel architectural.

Youssouf DOUMBIA

Source: Essor