La 13e édition de la biennale africaine de la photo est annoncée pour se tenir du 8 décembre 2022 au 8 février 2023. Elle sera placée sous le thème : « Maa ka Maaya ka ca a yèrè kônô » (Sur la multiplicité, le devenir et le patrimoine).

Marie-Hélène et André Kérouanton ont présenté un reportage photographique très parlant des conditions de vie de ces enfants au Mali

 En présence du ministre en charge de la Culture, Andogoly Guindo, du représentant de l’Union Européenne au Mali, et du Chef de la Coopération Suisse au Mali, le nouveau Délégué général des rencontres, Cheick Diallo a d’entrée de jeu qualifié la manifestation d’unique sur le continent africain, qui célèbre la photo dans toutes ses dimensions.

Le Délégué général a fait mention des difficultés qui marquent l’organisation de la manifestation biennale. A ses dires, ces difficultés sont en grande partie dues à la situation politique du pays et à la Covid, qui auront contraints au report de la Biennale. Qu’à cela ne tienne, il a fait remarquer que l’événement se devait de transcender les défis pour s’offrir encore plus belle, aux professionnelles, aux mateurs, aux critiques de la photo africaine, mais au-delà pour créer, comme c’est sa vocation depuis toujours, un espace de rencontres des arts.

Cheick Diallo a indiqué que « l’orientation de cette 13e édition sera de transcender la photographie pour faire des Rencontres de Bamako, un espace de rencontre des disciplines multiples des arts contemporains ».  Selon lui, « elle sera une fête des arts d’Afrique et en Afrique ».  Cheick Diallo est convaincu que « c’est une ligne d’inclusion qui aura le bénéfice d’ancrer la Biennale dans une nouvelle dimension et en faire un patrimoine commun ». Selon lui,  cette ligne nous impose une intense réflexion sur le programme à soumettre au public et aux professionnels. « Dans cette veine, nous avons souhaité que le programme en OFF soit tout aussi dense et important que le programme IN », a-t-il annoncé. Avant d’ajouter qu’il sont aussi  souhaité que la semaine professionnelle soit décisive pour ses participants et profite également aux amateurs et aux jeunes talents.

Le délégué général dira ensuite que le thème de l’édition invite à réfléchir collectivement à ces multiplicités d’être et unique et à embrasser des identités.

Pour l’édition, ce sont 75 personnalités du monde de l’art africain qui ont été invitées à participer aux journées professionnelles ; plus de 200 professionnels sont attendus (galeristes, agents, diffuseurs, collectionneurs, conservateurs du monde entier). Ce n’est pas tout. Des prix récompensant les meilleurs travaux des artistes seront de la partie.

A.S.

Source: Arc en Ciel