Stratégie de campagne ou démobilisation de l’adversaire ? La question taraude les esprits de nos jours. En effet, en l’espace de 15 jours de campagne, dans la capitale, les nerfs commencent à se déborder. En plus des batailles de visibilité, notamment les guerres d’affiche, une autre forme d’adversité, plutôt d’incivilité est en train de prendre corps sur le terrain politique.

Il s’agit des provocations poussées aux insultes et aux agressions physiques. De tels scénarios se font fréquents dans la cité des trois caïmans, surtout lors des jours de meeting des différentes formations politiques. Notamment des formations les plus en vue, à savoir l’URD de Soumaïla Cissé, le RPM d’IBK et les Fare de Modibo Sidibé. Cependant, il faut le reconnaître parmi les cas signalés ce sont généralement les militants de l’URD qui sont victimes de ces agissements indisciplinaires.

 

A titre d’exemple, le samedi dernier, de partance et de retour du stade Modibo Kéita, de nombreux minibus, transportant des militants et sympathisants de l’URD ont fait l’objet d’attaques ciblées de la part des badauds (peut être recrutés pour la circonstance) et autres groupes de jeunes. Qui n’hésitaient point à insulter ouvertement et à haute voix le candidat du parti de la poignée des mains. Plus, certains ont poussé leur outrecuidance jusqu’à arrêter les véhicules au beau milieu des artères, avant de déchirer les affiches qui y étaient accolées  et passer à tabac les occupants arborant les signes de leur candidat. Ça été le cas à N’Tomikorobougou, vers le camp des gardes. Les témoins sur place ont reconnu les auteurs de ces actes ignobles, qui n’étaient autres que des partisans du ‘’Prince de Sébénikoro’’.

En tout état de cause, il incombe aux dirigeants des différentes formations politiques, d’accentuer la sensibilisation et de faire une communication large du code de la bonne conduite, paraphé par tous les candidats en lice.
M.Diawara