Malgré le vote et la promulgation du nouveau code de personnes et de la famille, la place du mariage religieux est ignorée par les autorités. Les mariages sont célébrés dans les mosquées sans remise d’acte aux conjoints comme c’était le cas dans l’ancien code du mariage et de la tutelle.

Après la promulgation du nouveau code de personnes et de la famille, son application pose problème. En effet, le mariage, qui avait été pris en compte dans le nouveau code après de lourde bataille menée par le Haut conseil islamique, continue d’être ignoré par les autorités compétentes.
Cet état de chose commence à faire grincer des dents chez certains religieux qui expliquent que le moment n’est pas propice à des protestations. Ils s’abstiennent de toute réaction pour deux raisons. D’abord, la situation de guerre qui prévaut dans le pays et l’instauration de l’Etat d’urgence.
Selon le président du Haut conseil islamique, le vote et la promulgation du nouveau code  s’explique par le fait qu’il y avait des élections en vue l’année dernière et les autorités avaient besoin du suffrage des musulmans. Et le non respect de ce code signifie qu’elles n’ont pas d’égard vis-à-vis des religieux.
En tous les cas, poursuit-il, une autre élection est prévue pour le mois de juillet prochain.  « Verra qui vivra » !
Ben Dao

SourceL’Indicateur du Renouveau