Mme Diawara Aïssata Hamata Touré, Présidente Directrice Générale de l’Agence de Gestion du Marché Central à Poisson de Bamako, a présidé la cérémonie d’ouverture des 8e et 9e sessions du conseil d’Administration de l’AGMCPB. C’était hier lundi 17 février 2020 dans la salle de conférence de ladite agence, en présence des représentants des travailleurs.

À l’entame de son intervention, la Présidente du Conseil d’Administration de l’Agence de Gestion du Marché Central à Poisson de Bamako, la Directrice générale Diawara Aïssata Hamata Touré a indiqué que ces 8e et 9e sessions du Conseil d’Administration s’inscrivent dans un conteste sociopolitique difficile de notre pays.

Elle a rappelé que la situation de la campagne pêche au Mali de 2018-2019 a été caractérisée par un climat sécuritaire douloureux pour le Mali : « c’est pourquoi, il est urgent que l’Agence s’attaque aux nécessiteux problèmes de transferts de nos mareyeurs et mareyeuses au sein du marché. C’est la participation à la vie du marché, qui permettra : l’entretien, le fonctionnement et le développement de la filière poisson ».

Selon ses dires, le marché central doit relever un défi majeur qui est la réduction des pertes post-captures et la contribution à la satisfaction de l’autosuffisance alimentaire de la population malienne en matière de poisson de qualité dans les bonnes conditions d’hygiène et de conservation.

Elle dira que le marché constitue le maillon terminal de la chaine de valeur poisson et il est le niveau indispensable pour la valorisation des produits halieutiques et aquacoles.

« Il est nécessaire et indispensable que le marché dans son fonctionnement assure d’une manière continue une chaine de froid, conformément aux vœux du Président Ibrahim Boubacar KEITA. Cependant, il est nécessaire que j’attire votre attention sur le fait que nous risquerons un chaos, car pour atteindre l’objectif du Marché qui consiste à augmenter la contribution de la Pêche et de l’Aquaculture à la croissance économique du pays et rendre les produits compétitifs sur les marchés intérieur et extérieur, il faut que l’État continue à respecter ses engagements en matière de fourniture d’électricité, jusqu’au démarrage effectif du marché », a-t-elle martelé.

Au cours de ces présentes sessions, il a été examiné : les États Financiers de l’Agence pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2019 en guise de septième exercice Comptable. Pour cela, il a été procédé à l’établissement et la révision comptable, qui consiste: la collecte des pièces comptables de base ;  la révision de la saisie des pièces comptables ; la mise à jour du grand livre et de la balance ; les contrôles de concordance et de sincérité des soldes des comptes, ainsi que les redressements nécessaires.

« Nos travaux sont réalisés selon les normes internationales, les principes comptables SYSCOA et OHADA selon la réglementation en vigueur en République du Mali. Nous avons à cet effet procédé aux sondages, analyses, recoupements et autres vérifications, qui nous sont apparus nécessaires face aux exigences de temps, d’environnement de communication et de psychologie », a-t-elle laissé entendre.

Elle a poursuivi que : les États Financiers 2019 résultant de ces travaux se caractérisent par les indicateurs de la gestion de l’AGMCPB. Aussi, les comptes annuels font apparaitre: un total bilan en FCFA : 5 736 758 684 FCFA, une situation de trésorerie excédentaire de: 22 652 904 FCFA. Ces données ont été produites sur la base de pièces, documents et informations qui ont été communiqués, et ceci conformément aux principes comptables généralement admis.

Pour terminer son intervention, elle a  lancé un cri de cœur au  département de tutelle, afin de créer une ligne budgétaire pour la prise en charge de l’électricité alimentée d’une somme de 110.000.000 FCFA par an.

Aïssétou Cissé

Source: lecombat