Notre pays vient de parachever le cadre juridique sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC) avec le vote de la loi sur la cybercriminalité qui boucle ainsi la série des lois régissant le secteur.


Après le vote de cette loi par l’Assemblée nationale, le ministère de la Communication, chargé des Relations avec les institutions a organisé samedi dernier, à l’Agence des technologies de l’information et de la communication (Agetic), une journée d’immersion et de formation sur le cadre juridique des TIC et la cybercriminalité à l’intention des acteurs de la communication gouvernementale. Objectif : mettre à leur disposition tous les textes législatifs et règlementaires pertinents, et surtout les plonger dans une situation d’immersion afin qu’ils sachent ce qui est permis ou non sur Internet et les réseaux sociaux.
La cérémonie d’ouverture des travaux présidée par le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les institutions, Porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré, a enregistré la présence du chef de cabinet dudit département et l’ensemble des chargés de missions des différents ministères. En effet, dans le contexte de guerre que nous vivons, notre pays est confronté à la circulation des « Fake news », ces fausses informations qu’il faut combattre.
C’est pourquoi, il était plus qu’urgent de présenter le cadre juridique des TIC aux acteurs de la communication gouvernementale.
Le ministre en charge de la Communication a, dans un entretien accordé à la presse, tenu à rassurer tous ceux qui utilisent les réseaux sociaux que le gouvernement n’a pas voté cette loi pour restreindre la liberté d’expression ou d’opinion.

à ce niveau, le ministre Sangaré a été on ne peut plus clair. Le gouvernement a élaboré la loi sur la cybercriminalité afin de règlementer le cyberespace pour que tous ceux qui utilisent les plateformes numériques puissent en faire un bon usage. « Nous avons voulu organiser cet atelier également pour permettre à ceux qui sont en charge de la communication au niveau des départements ministériels de s’approprier le cadre juridique des TIC, en partageant leurs expériences », a clarifié le porte-parole du gouvernement.
Pour lui, cette formation doit permettre aux acteurs de la communication gouvernementale de donner de bons conseils aux ministres afin que cette loi puisse être appliquée convenablement. La formation était assurée par le chef de cabinet du ministère de la Communication, chargé des Relations avec les institutions, Ousmane Bamba. Ce spécialiste de la législation de l’Internet a partagé son expérience avec les chargés de communication des départements ministériels.
Les connaissances acquises au cours de la formation ont été attestées par la remise de parchemin à tous les participants.
Abdoul K.
COULIBALY

Source: Journal l’Essor-Mali