En juin dernier, le Premier ministre Dr Boubou Cissé posait la première pierre de l’Ecole africaine des mines, estimée à 14 milliards de FCFA, dont le financement a été promis par les sociétés minières qui tardent à honorer leurs engagements.

En marge de la cérémonie d’ouverture des Journées minières et pétrolières (JMP 2019), qui a réuni le 12 novembre dernier, l’ensemble des acteurs du secteur minier, le Premier ministre n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour interpeller les sociétés minières à passer aux actes :

«Voilà un projet dont le gouvernement ne cesse de dire que c’est prioritaire. Voilà un projet qui presque, une dizaine d’années, nous attendons des promesses pour aller vers sa réalisation, pour le bénéfice du secteur minier et bien sûr de l’Etat malien» a déclaré publiquement le PM.

Selon lui, les promesses tardent depuis plus de 10 ans : « Il est temps. Il est grand temps Messieurs les PDG et DG des sociétés encore en production que vos promesses deviennent des réalités» a réitéré Dr Boubou Cissé, sous des yeux hagards des patrons des sociétés minières en exploitation dans notre pays.

En effet, cette école sera non seulement bénéfique pour le Mali, mais aussi pour les sociétés minières qui ne cessent de rappeler qu’elles sont confrontées à un manque de ressources humaines qualifiées dans les différents domaines des mines. La pertinence de la réalisation de cette Ecole africaine des mines ne fait l’ombre d’aucun doute, sauf que ceux qui ont promis de mettre la main à la poche tardent à le faire pour des raisons que la raison ne peut comprendre. Et le Premier ministre, non moins ministre de l’Economie et des finances n’a pas raté l’occasion de les rappeler au respect des engagements pris.

Ousmane Tangara

Source: bamakonews