La Société malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep-Sa) pilote plusieurs grands projets dont celui de Kabala ayant pour objectif d’assurer l’approvisionnement correct et durable en eau potable dans toute la ville de Bamako et environs.

 

L’ambitieux projet de Kabala s’étend sur quatre phases. Il est prévu de mobiliser 800 milliards de F CFA pour une production totale de 850 millions de litres d’eau par jour.

Selon le coordinateur du projet, Bakary Coulibaly, les activités concernent, pour l’instant, les deux premières phases. “Pour la première phase, le gouvernement a mobilisé auprès des bailleurs de fonds et partenaires techniques 172 milliards de F CFA. Ce montant a été utilisé pour réaliser la station de traitement de Kabala d’une capacité initiale de 144 millions de litres par jour, la réalisation des réservoirs de stockage à hauteur de 42 000 mètres cube par jour, soit l’équivaut à 42 millions de litres. Il y a aussi eu la pose de 1200 km de canalisation à travers les six communes de Bamako et dans les communes environnantes et la réalisation d’environs 100 000 branchements promotionnels”, détaille l’ingénieur.

Il précise qu’après la distribution des premiers goutes, le 23 mai dernier, le Premier ministre a procédé au lancement de l’opération promotionnelle (branchement social) le 20 juillet 2019 pour les agences de Bacodjicoroni, Faladiè et Banankabougou. “A partir du mois de septembre prochain, d’autres agences seront concernées”, assure-t-il.

Pour la 2e phase, le coordinateur annonce que l’Etat, à travers la Somapep, a déjà mobilisé 70% du montant nécessaire pour l’exécution du projet. “La somme globale s’élève à 182 milliards de F CFA, déjà 120 milliards sont disponibles. Cela comprend le financement additionnel de la Banque mondiale qui fait 25 milliards de F CFA. Pour avoir les ouvrages rapidement, la coordination a entamé la 2e phase sans attendre la fin de la 1re”, révèle M. Coulibaly.

Pour l’instant, indique-t-il, les travaux se situent aux études techniques comprenant l’impact environnemental et social. “L’effet positif est indiscutable puisse qu’il y a déjà abondamment d’eau dans des quartiers qui souffraient de la pénurie d’eau. Des dispositions particulières ont été prises par la coordination et les entreprises avec la collaboration des mairies pour atténuer les impacts néfastes. Comme exemple nous indemnisons les personnes affectées par nos travaux, y compris les familles”, a promis le coordinateur du projet, l’ingénieur Bakary Coulibaly.

Hamadoun Touré

Marcel M Diarra (stagiaires)

30minutes