Présidé par Yacouba Koné, le Conseil d’Administration de l’Office de la Haute Vallée du Niger, a tenu les travaux de sa 28ème session ordinaire, le jeudi 13 février, dans la salle de conférence de sa direction. La cérémonie d’ouverture des travaux a enregistré la présence du Directeur General de l’OHVN, N’Diogou Diallo. Au cours, de ce conseil, il a été établi que les indicateurs de performance sont au vert. Par rapport à la campagne précédente, la production cotonnière au niveau de l’OHVN, a connu une augmentation de 16%. Le besoin céréalier satisfaisant dégage un excédent de 93 356 tonnes. En ce qui concerne, le sésame biologique, sa production a atteint 2 430 tonnes sur lesquelles 1 675 tonnes ont été commercialisées sur 1500 tonnes prévues.


Adoption du procès-verbal de la 27ème session ordinaire, état d’exécution des recommandations issues de la 27ème session, rapport d’activités 2019 et l’état d’exécution du budget 2019. Tels étaient entre autres documents soumis à l’examen rigoureux des membres du conseil d’administration de l’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN).
Dans son intervention le PCA Koné, a souligné que l’OHVN, est un établissement public à caractère administratif qui a pour mission, entre autres, de promouvoir le développement des cultures vivrières et industrielles dans sa zone d’intervention, mener toutes actions permettant l’accroissement des productions, de la productivité agricole et du revenu des producteurs de la zone.
Selon lui, pour ce faire, l’OHVN, identifie, propose et exécute des projets et programmes qui contribuent à la promotion des productions végétales, animales et forestières pour améliorer les revenus des producteurs, conforter la sécurité alimentaire et nutritionnelle et lutter contre la pauvreté.
S’agissant de la campagne agricole 2019/2020, il dira qu’elle a démarré en zone Office de la Haute Vallée du Niger dans un contexte socio-économique favorable pour les producteurs en raison d’un certain nombre de faits. Au nombre desquels, il a cité l’augmentation du prix du coton graine de 20FCF (de 255 à 275 FCFA le Kg), le maintien de la subvention des engrais à 11 000FCFA le sac de 50Kg, la poursuite de la subvention des tracteurs élargie à d’autres matériels tels que les motoculteurs, le paiement d’un prix complémentaire de 10 FCFA par Kg aux motoculteurs et de 25 FCFA aux producteurs de sésame biologique au titre de la campagne 2018/2019.
Des résultats satisfaisants, malgré des difficultés
D’après lui, malgré ces faits marquants, la campagne a connu un démarrage difficile caractérisé par un retard prononcé dans l’installation normale des cultures. Cet état de fait, souligne le PCA Koné, a significativement perturbé l’exécution correcte des activités agricoles.
A ses dires, la situation phytosanitaire a été marquée par l’apparition des chenilles légionnaires sur le maïs dans certaines zones, notamment dans le secteur de Gouani, Ouéléssébougou et la coordination de Kolokani. A ce sujet, il a précisé que les producteurs ont été sensibilisés à diligenter le traitement avec les insecticides mis à leur disposition et à doubler de vigilance dans la surveillance de ces ravageurs.
Selon le PCA de l’OHVN, la production céréalière est de 364 416 tonnes dont 51,68% de maïs soit 188 345 tonnes. « Le besoin céréalier est satisfaisant et dégage un excédent commercialisable de 93 356 tonnes » a indiqué M. Koné.
Parlant du coton graine, il dira que la production attendue sur la base du réajustement de janvier 2020 est de 29 231 tonnes sur une prévision initiale de 26 040 tonnes contre une réalisation de 25 195 tonnes de la campagne précédente, soit une augmentation de 16%.
Quant au sésame, il dira que la production a atteint 2 430 tonnes sur lesquelles 1 675 tonnes ont été commercialisées sur 1 500 tonnes prévues. « Les cultures maraichères occupent une place importante dans les réalisation de la campagne. Les spéculations essentiellement installées ont été l’oignon sur 1 442ha, la tomate sur 1 004ha, le gombo sur 1 907ha, le concombre sur 694ha » a-t-il déclaré.
Pour le PCA Koné, concernant le domaine de l’élevage, l’accent a été mis sur l’embouche ovine et la promotion des coqs améliorateurs. En plus, il a noté que l’emploi jeunes, la promotion des femmes à travers le développement du maraichage et la production de beurre de karité amélioré afin d’encourager le retour des femmes des zones d’orpaillage ont occupé une place de choix dans les activités de l’office.
Par Moïse Keïta

Source: Journal le Sursaut-Mali