Présenter le bilan d’activités 2019 de la Mine de Fekola et évoquer les perspectives de la société, tels étaient les objectifs d’une rencontre avec la presse initiée par les responsables de la société B2Gold au Mali -le directeur pays, Mohamed Diarra, en tête. C’était le 16 janvier 2020 au siège de la société à la cité du Niger.

 

Parlant de la production en 2019, Mohamed Diarra, directeur pays de B2Gold a indiqué que la mine de Fekola au Mali a poursuivi sa dynamique performance opérationnelle avec une production aurifère de 119,243 onces au quatrième trimestre. Selon lui, les coûts de production de la mine sont restés inférieurs aux prévisions budgétaires au cours de l’année 2019. Pour l’année 2020, Fekola devrait produire entre 590.000 et 620.000 onces d’or, soit une augmentation significative de 33% (environ 150.000 onces) par rapport à 2019.

Pour Mohamed Diarra, cette augmentation sera due à l’expansion du parc minier et de l’optimisation de la séquence d’extraction en début 2020 avant la finalisation de l’expansion de l’usine, permettant d’accéder plutôt aux dépôts les plus riches du gisement. Pour rester dans la dynamique de l’expansion de la mine, B2Gold prévoit d’injecter 18 millions de dollars dans l’exploration au Mali.

90 milliards FCFA d’impôts et de taxes…

Dans le cadre la RSE, B2Gold a construit un nouveau village pour réinstaller les habitants de Fadougou qui était adjacent à la principale fosse de Fekola. Au total 913 ménages (soit 3272 personnes) ont été réinstallés sur le nouveau site doté de panneaux solaires, d’un système de distribution d’eau (16 points de distribution), d’un CSCOM, d’une école primaire et d’un second cycle. S’y trouvent également une mosquée, un marché etc.

B2gold qui détient 80 % du capital et l’Etat malien les autres 20 % exploite la mine d’or de Fékola dans la région de Kayes, dont la construction a commencé en 2016. L’apport de la mine dans le budget de l’Etat malien (impôts et taxes) s’élève à 90 milliards FCFA. En termes d’emploi, elle génère 1896 emplois dont 96 expatriés.

DTK

Source : Le Challenger