Une semaine décisive s’ouvre aujourd’hui pour la junte. Le colonel Assimi Goïta et ses compagnons du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) n’ont plus que 48 heures pour prendre une décision : se soumettre à l’ultimatum de la CEDEAO par la nomination d’un Président et d’un Premier ministre civils de transition ou continuer à conserver la tête de cette transition avec toutes les conséquences de droits.

 

Entre choisir un président et un Premier ministre civils ou laisser le pays subir un embargo total, la Junte aurait fait le choix du salut pour le peuple. Si le colonel Assimi Goïta et ses hommes se sont résignés à l’option de laisser un Président et un Premier ministre civils diriger la transition, ils font désormais face à une autre épineuse question de bon casting à faire parmi une vingtaine de personnalités dont les noms circulent depuis des heures.

La personnalité à choisir doit répondre à la fois aux attentes des militaires, du M5-RFP et de la société civile pour une transition apaisée et consensuelle.

DAK

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