Pour se donner bonne conscience, des anciens députés et acteurs de premier plan de partis politiques cooptés pour siéger au Conseil national de la transition (CNT), avancent des arguments « ridicules » pour justifier leur come-back ou présence à Bagadadji.

 

Prenant les Maliens pour des enfants de chœur, prêts à tout gober, ils expliquent leur choix de siéger par leur « patriotisme » et leur engagement à « sauver le pays ». Ils oublient que nos compatriotes se souviennent encore parfaitement qu’ils ont accepté et accompagné l’ancien régime dans ses décisions inacceptables. Ils étaient pour la plupart ceux-là mêmes qui encourageaient les excès du président renversé. Bref…

Encore une fois, ils ont tiré à côté. Leur patriotisme galvaudé ne peut plus couvrir leur désir de situations de rentes, car, ne l’oublions pas, un membre du CNT c’est avant tout un salaire mirobolant payé par le contribuable. Plus qu’une trahison des mots d’ordre de boycott du CNT par leurs partis respectifs, ces « députés pour la vie pour la mort » se trahissent eux-mêmes.

DAK

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