Une courte vidéo montrant le président de la République agressé par une personne circule sur les réseaux sociaux. Deux personnes ont été interpellées.

C’est la première fois qu’il est physiquement agressé. Actuellement dans la Drôme, dans le cadre du «Tour de France» et de la «grande concertation» qu’il a lancés pour projeter le pays dans l’après-Covid, Emmanuel Macron a été giflé par un homme. Les forces de l’ordre ont immédiatement procédé à deux interpellations.

En quittant le lycée Hôtelier de Tain-l’Hermitage, aux alentours de 13h40, le chef de l’État est d’abord monté dans son véhicule pour rejoindre le centre-ville de Valence et y déjeuner dans un restaurant en terrasse. Il a toutefois interrompu son cortège quelques mètres plus loin pour aller saluer des badauds qui l’acclamaient.

C’est là que l’une des personnes présentes s’en est pris au président de la République. L’authenticité de la vidéo publiée sur les réseaux sociaux, dans laquelle on entend clairement «à bas la Macronie» et des slogans royalistes, a été confirmée par l’entourage d’Emmanuel Macron.

Quelques minutes plus tôt, Emmanuel Macron venait pourtant de profiter d’un point presse pour lancer un appel à la pacification générale. «La vie démocratique a besoin de calme et de respect. De la part de tout le monde. Des responsables politiques, comme des citoyens. Dans la démocratie, des oppositions peuvent s’exprimer librement : dans la rue, dans la presse, à la télévision… Et elle s’exprime à échéances régulières dans les urnes. La contrepartie de cela, c’est la fin de la violence et de la haine. Si la haine et la violence reviennent, elles fragilisent une seule chose, c’est la démocratie. Et donc j’appelle tout le monde au respect et au calme», avait-il exhorté.

Jean Castex a rapidement réagi, appelant à «un sursaut républicain». «La politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l’agression verbale, et encore moins l’agression physique. J’en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie», a-t-il déclaré lors de la séance de Questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

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