Sous une pluie diluvienne qui s’abattait jeudi sur le village jouxtant Dialakorobougou – sur la route de Ségou – deux marchands ambulants se sont lancé dans la traversée de la rivière en voulant regagner leur lieu d’hébergement. L’un réussissait sans encombre, l’autre, dont une des chaussures était emportée par les flots, s’était baissé pour la récupérer. Mal lui en prenait, d’autant plus les vagues l’enveloppaient, le faisaient disparaître de vue.

Les recherches lancées subitement n’ont rien donné. Il a fallu attendre le lendemain, à la faveur de la baisse du niveau d’eau, pour découvrir le corps inerte, près du lieu où le jeune homme avait été vu la dernière fois avant de sombrer.

Ce passage est réputé dangereux pendant juillet et août, deux mois très pluvieux au Mali. Plusieurs vies y ont été englouties, parfois dans la fine fleur de l’âge. Nombreux passants préfèrent prendre ce raccourci que de faire le grand détour conduisant au petit pont qui enjambe la rivière dont les eaux ont fortement monté ces dernières semaines.

Le ressortissant nigérien vendait des chapelets,  des parfums et des breuvages sensés tonifier les muscles.

Source: L’Informateur