Depuis des mois, en effet, des pans entiers de l’industrie mondiale rencontrent des difficultés pour s’approvisionner en semi-conducteurs. Objectif affiché de l’administration Biden : renforcer la fabrication des semi-conducteurs aux États-Unis.

 

Des PDG de dix-neuf groupes américains ou implantés aux États-Unis sont invités à la réunion virtuelle organisée par la Maison Blanche. Parmi eux : Alphabet, maison-mère de Google, Intel ou encore des géants de l’automobile comme Ford, Général Motors et TSMC. De l’autre côté de la table, le directeur du Conseil économique national, ainsi que des responsables de la sécurité nationale et du commerce. Signe de l’importance que Washington accorde à cette pénurie de semi-conducteurs.

Taïwanais et Coréens principaux fournisseurs

Ce sont les Taïwanais et les Coréens qui sont devenus les principaux fournisseurs de ces composants minuscules, pourtant indispensables à la fabrication des smartphones, des ordinateurs ou encore des tableaux de bord des voitures. Mais ces acteurs majeurs sont depuis plusieurs mois confrontés à une explosion de la demande mondiale.

Réduire la dépendance avec l’Asie

L’administration américaine souhaite réduire sa dépendance avec l’Asie en renforçant les capacités des chaînes d’approvisionnement en semi-conducteurs sur son sol. Le président Joe Biden a présenté fin mars un vaste plan d’investissements dans les infrastructures et l’énergie, un plan censé créer des emplois bien payés. La fabrication des semi-conducteurs aux États-Unis en fait partie.

Source : RFI