Le 8 avril 2021, le journaliste français Olivier Dubois était enlevé à Gao, dans le nord du Mali, par des djihadistes. Depuis, il est toujours détenu par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. Ses proches veulent garder espoir. Ce vendredi 8 octobre, treize grande villes françaises vont déployer une banderole de soutien sur leurs mairies. 

 

Ca fait six mois qu’on est sans nouvelles de mon frère à part la vidéo du 5 mai, 184 jours sans nouvelles: rien sur son état de santé, rien sur sa situation, ses conditions de captivité, c’est beaucoup“, explique Canèle Bernard dans un entretien accordé à l’AFP.  Dans cette vidéo, le journaliste français annonçait son enlèvement par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GISM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.

La mobilisation se poursuit

Aidés par l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF), la famille d’Olivier Dubois ne cesse de se mobiliser depuis pour la libération du journaliste de 46 ans. Treize villes françaises vont se mobiliser ce vendredi, en déployant des banderoles de soutien sur leurs mairies.

La mobilisation de toutes ces villes, un peu partout dans le pays, de Marseille où vit une partie de sa famille, à Fort-de-France en Martinique, d’où Olivier est originaire, est un formidable message de soutien” envers le journaliste “pris en otage alors qu’il faisait son travail“, déclare à l’AFP  le secrétaire général de RSF Christophe Deloire.

Olivier Dubois est le seul otage français actuel connu dans le monde. Il travaillait au Mali depuis 2015 en tant que journaliste indépendant. Il a couvert la tourmente sécuritaire traversée par le pays pour des titres de presse français, comme le quotidien Libération ou le magazine Le Point Afrique.

Source : TV5MONDE