Si les nouvelles se rapportant à la force française ‘’Barkhane’’, déployée dans le Sahel, ont toujours défrayé la chronique au Mali, il faut dire que celles qui circulent ces derniers jours-ci sur les réseaux sociaux et qui sont relatives à une probable réduction des effectifs de cette force antiterroriste, suscitent des interrogations et des craintes, sur fond de polémiques.

 

On se souvient que récemment, au cours d’une interview qu’elle a accordée à notre confrère ‘’Le Parisien’’, Florence Parly la ministre française des Armées avait déclaré que « La France va très probablement réduire les effectifs de sa force anti-djihadiste Barkhane au Sahel après des succès militaires importants en 2020. Nous serons très probablement amenés à ajuster ce dispositif : un renfort par définition, c’est temporaire. Une décision sera prise à l’occasion du prochain sommet conjoint de la France et des pays du G5 Sahel en février à N’Djamena. En 2020, la force Barkhane a remporté “des succès militaires importants, à la fois en neutralisant plusieurs hauts responsables de groupes terroristes et en attaquant leurs chaînes logistiques ».

Compte tenu du fait que cette déclaration de Madame la Ministre Française des Armées a été consécutive à la mort des cinq soldats français, tués les lundi 28 décembre 2020 et samedi 2 janvier 2021 dans deux attaques à l’Engin Explosif Improvisé (EEI), nombreux sont les observateurs qui ont vite fait d’établir un lien de cause à effet entre ces deux faits

El Hadj Mamadou GABA

Source : Le Soir De Bamako