Environ 200 morts ces dernières 24 heures, c’est le bilan des violents combats survenus près du Marib entre les forces progouvernementales yéménites et les rebelles houthis dans le nord du Yémen.

Les affrontements se sont faits fort dans plusieurs fronts dans les provinces de Chabwa et d’Al-Bayda, dans le centre du pays. Les forces loyalistes soutenues par l’aviation Saoudienne avaient cherchés à repousser les rebelles qui, à leur tour sont soutenus par l’Iran.

Récemment plus de 125 rebelles houthis ont été tués par des bombardements aériens. Cette opération avait été menée par la coalition militaire dirigée par Riyad ainsi que dans les affrontements avec des forces progouvernementales appelées « les Géants ». Cette information a été confirmée par des sources militaires loyalistes. Quant aux rebelles houthis ils n’ont pas communiqué sur ces pertes de vies.

A en croire les sources, les combats ont également couté la vie à 70 membres des « Géants ». Formés en 2015 des militaires de l’ancienne armée yéménite et de volontaires, la forces des « Géants » sont commandée selon les sources par un salafiste du nom d’Abdelrahmne Abou Zaraa.

Les forces « Géants » sont basées dans la bande côtière du sud-ouest du Yémen. Soutenus par l’Arabie Saoudite ces militaires ont par le passé joué un rôle de premier plan pour déloger les rebelles Houthis dans la région côtière stratégique de l’ouest.

Les rebelles avaient à leur tour lancé une offensive en février 2020 pour s’emparer du Marib et entre temps les combats ont rebondi de nouveau autour de cette région riche en pétrole ces derniers mois.

Ces rebelles se sont ensuite progressivement emparés d’une grande partie du nord du pays, excepté le Marib, et cela depuis le coup de force en 2014 avec la prise de la capitale.

Depuis, les conflits ne cessent de ravager ce pays considéré comme le plus pauvre de la péninsule arabique, le plongeant ainsi dans un des pires désastres humanitaires au monde.

Rappelons que selon l’ONU, la guerre a tué à peu près 377.000 personnes, dont environ 227.000 décès étaient causé par les conséquences indirectes du conflit tel que la faim, le manque d’eau, les maladies, le manque d’habitation et la pauvreté.

Tioumbè Adeline Tolofoudié

Source: LE PAYS