Pour son tout premier déplacement à l’étranger, depuis son arrivée au pouvoir, en octobre 2022, le jeune capitaine Ibrahim Traoré, président burkinabè de la transition, rend visite, ce mercredi, au colonel Assimi Goïta, son homologue malien de la transition.

C’est à 15h25 minutes que l’avion transportant le nouvel homme fort du Burkina Faso s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international président Modibo Kéïta de Bamako-senou. A sa descente, le jeune capitaine a été accueilli par son homologue malien de la transition, auteur de deux putschs. Le jeune Traoré a eu droit à tous les honneurs de celui que les panafricanistes considèrent aujourd’hui comme l’espoir de tout un continent.

Après un court entretien dans le salon VIP du pavillon présidentiel, les deux chefs d’État, à bord d’un même véhicule, se sont rendus directement au palais de Koulouba, où ils auront un tête-à-tête puis un entretien élargi aux autres membres des deux délégations. La crise sécuritaire, notamment la coopération avec la Russie, pourrait être le principal sujet de discussion entre les deux hommes en kaki. La présidence du Faso précise sur sa page Facebook que « le Président Ibrahim TRAORE discutera des questions sécuritaires qui préoccupent les deux pays depuis quelques années ». Outre cela, indique la presidence du Faso:  » Cette visite d’amitié et de travail vise à renforcer l’axe Ouagadougou-Bamako et à intensifier la lutte contre les groupes armés terroristes qui endeuillent les deux nations ».

En effet, les burkinabè attendent beaucoup du capitaine Ibrahim Traoré. Pour plus de sécurité, plusieurs voix se sont levées ces derniers temps pour réclamer le rapprochement du pays de Thomas Sagara de la Russie des grands révolutionnaires. La Russie qui est aujourd’hui un partenaire « sûr  » du Mali. Pour combler l’espoir de son peuple voire de toute l’Afrique, le nouveau président burkinabè a besoin de se faire conseiller par son homologue malien de la transition.

Au Burkina Faso comme au Mali, tout est urgent. Les deux chefs d’État se doivent donc de parler le même langage afin de relever les nombreux défis auxquels leur pays respectif sont confrontés.

La rédaction 

Sahel Tribune