SOUTIEN TOTAL AUX DIRIGEANTS DE LA TRANSITION Assimi, Choguel, nous voilà ! Le vendredi 29 octobre dernier, un grand meeting de soutien à la transition a été organisé sur le boulevard de l’indépendance à Bamako. Au cours de ce rassemblement, ils étaient des centaines de milliers de manifestants qui ont le déplacement pour dénoncer l’ingérence extérieure dans la gestion du Mali, et apporté leur soutien total et sans faille aux autorités de la transition.

 

« Nous sommes venus répondre à l’appel de la patrie et de Yèrèwolo, Débout sur les remparts, pour dire non à l’ingérence extérieure dans la gestion de notre pays. Faire savoir à la communauté internationale que le peuple malien est derrière les autorités actuelles de la transition, qui travaillent conformément à la volonté exprimée par le peuple malien », a fait savoir certains manifestants vendredi dernier à la place de l’indépendance de Bamako. Comme précédemment annoncé, des meetings de soutien aux autorités de la transition ont eu lieu simultanément vendredi dernier à travers tout le pays. A Bamako sur le boulevard de l’indépendance, des dizaines de milliers de maliens ont convergé pour répondre à l’appel des organisateurs du grand rassemblement des forces vives de la nation avec à leur tête le Mouvement Yèrèwolo, Débout sur les remparts pour le sursaut national comme réclamé par le peuple malien sous la conduite de certains mouvements, notamment : Yèrèwolo, Débout sur les remparts, Dana Amassago, M5-RFP, PCC, parti FAD, de Grin, du Collectif pour la refondation du Mali, de l’Alternative Citoyenne, du Mouvement des Exclusivités, de l’association libre des consommateurs (Alcom), du collectif des femmes pour la réussite de la transition, de l’association pour la défense des idéaux du Chérif de Nioro du Sahel, de l’association des commerçants détaillants du Mali, de la CPM (coalition pour le Mali), etc. Au cours de ce rassemblement, un seul mot était sur toutes les lèvres des manifestants, et sur les banderoles. « Le Mali aux Maliens ; le Mali souverain ; plus d’ingérence extérieure pour dicter aux Maliens ce qu’ils doivent faire ». Pour les manifestants, les nouvelles autorités de la transition, le président, le colonel Assimi Goïta, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et l’ensemble du gouvernement, et les autres organes de la transition, sont sur la bonne voie. A cet effet, elles ont le soutien total et sans faille du peuple souverain du Mali, qui dit : « Non à des élections bâclées pour retourner le pays en arrière encore ; oui à la sécurisation du pays d’abord avant élection ; et oui à la prolongation de la transition pour poser les jalons de la refondation de l’État à travers les Assises Nationales de la Refondation de l’Etat (ANR). Des slogans de prolongation de la Transition étaient chantés en chœur : « Trois ans ! Cinq ans ». Pour rien au monde nous n’allons laisser échapper cette unique opportunité de mettre notre pays sur les rails, étaient entre autres, les déclarations fortes faites par les manifestants. Mais, il faut reconnaitre que la communauté internationale, notamment la CEDEAO n’entend pas de cette oreille. En effet, jusqu’ici, l’organisation sous-régionale continue de réclamer le respect du délai de février 2022 pour l’organisation des élections. Pour cela, un sommet des dirigeants ouest-africains est annoncé pour ce dimanche à Accra, un sommet extraordinaire dans la capitale ghanéenne, ce dimanche 7 novembre. Lors de ce rendez-vous, le Mali va certainement réaffirmer sa position déjà connue, à savoir l’élaboration d’un chronogramme à l’issue des Assises Nationales de la Refondation, prévues en décembre. Une opportunité pour que les lignes bougent dans le bon sens, surtout pour le Mali qui a fait savoir par son représentant permanent à l’ONU devant le Conseil de sécurité qu’un chronogramme sera présentée à la CEDEAO à l’issue des Assises Nationales de la Refondation (ANR). Dans cette situation, un bras de fer n’arrange personne. Ni les autorités maliennes qui tiennent à maintenir des relations avec la communauté internationale tout en affirmant de plus en plus leur souveraineté. Ni l’organisation communautaire qui fait face à beaucoup de critiques pour sa gestion, difficilement exempte de reproche, des crises sociopolitiques de la sous-région. L’insistance des dirigeants ouest-africains à s’intéresser à la crise malienne ce dimanche à Accra, est un indicateur de la place centrale qu’occupe notre pays en Afrique de l’Ouest. Ils vont certainement tenir compte de l’agenda de l’intérêt commun, en évitant de prendre des mesures qui menaceraient davantage un pays déjà fragilisé par la crise. A.M.NIANG Le vendredi 29 octobre dernier, un grand meeting de soutien à la transition a été organisé sur le boulevard de l’indépendance à Bamako. Au cours de ce rassemblement, ils étaient des centaines de milliers de manifestants qui ont le déplacement pour dénoncer l’ingérence extérieure dans la gestion du Mali, et apporté leur soutien total et sans faille aux autorités de la transition. « Nous sommes venus répondre à l’appel de la patrie et de Yèrèwolo, Débout sur les remparts, pour dire non à l’ingérence extérieure dans la gestion de notre pays. Faire savoir à la communauté internationale que le peuple malien est derrière les autorités actuelles de la transition, qui travaillent conformément à la volonté exprimée par le peuple malien », a fait savoir certains manifestants vendredi dernier à la place de l’indépendance de Bamako. Comme précédemment annoncé, des meetings de soutien aux autorités de la transition ont eu lieu simultanément vendredi dernier à travers tout le pays. A Bamako sur le boulevard de l’indépendance, des dizaines de milliers de maliens ont convergé pour répondre à l’appel des organisateurs du grand rassemblement des forces vives de la nation avec à leur tête le Mouvement Yèrèwolo, Débout sur les remparts pour le sursaut national comme réclamé par le peuple malien sous la conduite de certains mouvements, notamment : Yèrèwolo, Débout sur les remparts, Dana Amassago, M5-RFP, PCC, parti FAD, de Grin, du Collectif pour la refondation du Mali, de l’Alternative Citoyenne, du Mouvement des Exclusivités, de l’association libre des consommateurs (Alcom), du collectif des femmes pour la réussite de la transition, de l’association pour la défense des idéaux du Chérif de Nioro du Sahel, de l’association des commerçants détaillants du Mali, de la CPM (coalition pour le Mali), etc. Au cours de ce rassemblement, un seul mot était sur toutes les lèvres des manifestants, et sur les banderoles. « Le Mali aux Maliens ; le Mali souverain ; plus d’ingérence extérieure pour dicter aux Maliens ce qu’ils doivent faire ». Pour les manifestants, les nouvelles autorités de la transition, le président, le colonel Assimi Goïta, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et l’ensemble du gouvernement, et les autres organes de la transition, sont sur la bonne voie. A cet effet, elles ont le soutien total et sans faille du peuple souverain du Mali, qui dit : « Non à des élections bâclées pour retourner le pays en arrière encore ; oui à la sécurisation du pays d’abord avant élection ; et oui à la prolongation de la transition pour poser les jalons de la refondation de l’État à travers les Assises Nationales de la Refondation de l’Etat (ANR). Des slogans de prolongation de la Transition étaient chantés en chœur : « Trois ans ! Cinq ans ». Pour rien au monde nous n’allons laisser échapper cette unique opportunité de mettre notre pays sur les rails, étaient entre autres, les déclarations fortes faites par les manifestants. Mais, il faut reconnaitre que la communauté internationale, notamment la CEDEAO n’entend pas de cette oreille. En effet, jusqu’ici, l’organisation sous-régionale continue de réclamer le respect du délai de février 2022 pour l’organisation des élections. Pour cela, un sommet des dirigeants ouest-africains est annoncé pour ce dimanche à Accra, un sommet extraordinaire dans la capitale ghanéenne, ce dimanche 7 novembre. Lors de ce rendez-vous, le Mali va certainement réaffirmer sa position déjà connue, à savoir l’élaboration d’un chronogramme à l’issue des Assises Nationales de la Refondation, prévues en décembre. Une opportunité pour que les lignes bougent dans le bon sens, surtout pour le Mali qui a fait savoir par son représentant permanent à l’ONU devant le Conseil de sécurité qu’un chronogramme sera présentée à la CEDEAO à l’issue des Assises Nationales de la Refondation (ANR). Dans cette situation, un bras de fer n’arrange personne. Ni les autorités maliennes qui tiennent à maintenir des relations avec la communauté internationale tout en affirmant de plus en plus leur souveraineté. Ni l’organisation communautaire qui fait face à beaucoup de critiques pour sa gestion, difficilement exempte de reproche, des crises sociopolitiques de la sous-région. L’insistance des dirigeants ouest-africains à s’intéresser à la crise malienne ce dimanche à Accra, est un indicateur de la place centrale qu’occupe notre pays en Afrique de l’Ouest. Ils vont certainement tenir compte de l’agenda de l’intérêt commun, en évitant de prendre des mesures qui menaceraient davantage un pays déjà fragilisé par la crise.
A.M.NIANG
Source: Sphinx