Né dans le Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire, précisément à Odiénné, Malayky, de son vrai nom Soumaoro Mamadou, est un artiste-chanteur à qui la vie n’a pas fait de cadeau. Les difficultés qui ont jalonné sa vie ont forgé en lui un caractère d’humilité et d’ouverture. Il est aujourd’hui la coqueluche du reggae en Afrique.

«Il faut endurer qui veut vaincre et durer». Ce proverbe décrit l’impact authentique entre l’expérience de la vie et le talent impressionnant des chanteurs issus d’une vie de difficultés et de controverses. Malayky est de cette catégorie d’artistes.

Etoile montante du reggae en Côte d’Ivoire, il a grandi dans des conditions extrêmement difficiles. Ces obstacles ont donné espoir, détermination et authenticité à son talent. Doté d’une voix suave qui ne laisse personne indifférent, les expériences de la vie de Malayky l’ont conduit à une qualité de chant unique.

Le 1er avril 2016, après 20 ans de dur labeur, Malayky a fièrement lancé son premier album intitulé «RadykalRoots». Cet album comprend une couverture du titre «Many Rivers to Cross» de Jimmy Cliff, livrée de manière experte. Les arrangements ont été exécutés par Manjul, au studio Humble Ark Records, à Bamako (Mali), plus l’apport non négligeable de Moses Doumbia, à Abidjan, et les arrangements du célèbre Georges Kouakou au studio Lion and Fox à Washington.

Cet album savamment orchestré de 12 titres a cartonné au-delà des frontières de l’Afrique. En 2007, l’album est élue dans la catégorie ‘’Victoire du Reggae’’ meilleur album reggae de l’Afrique.

Ce succès vaut de lui ouvrir alors les voies du monde.

Dans cet album, l’artiste traite des thématiques telles que les difficultés de la vie avec les titres : «Many Rivers to Cross», « Djonny » (petit esclave), « Fana » (la médisance), ou encore « Tout ce que Dieu fait est bon ».

Malayky a récemment sorti le single et la vidéo ‘I HearHisWhisper’ à partir d’un poème écrit par l’américaine Cindy Clark. Le message de cette chanson reflète la vision de Malayky d’un monde plus unifié grâce à une spiritualité accrue. Ce single a ouvert le chapitre d’une collaboration américaine qui lui réussit de belle manière, car elle lui permet de voir l’intervention du saxophoniste musicien de jazz, Jason Weber, qui a livré des versions instrumentales d’une facture très appréciable de 5 morceaux de Malayky.

Actuellement en tournée en Afrique de l’Ouest, Malayky travaille sur un second album qui sera très bientôt dans les bacs. Un opus très attendu des mélomanes à travers le monde.

Pour lui, le reggae est un moyen d’expression avec lequel il partage une histoire d’amour depuis la tendre enfance.

Harber MAIGA avec Malibuzz

Source : Azalaï Express