Les attaques terroristes à l’intérieur du pays se multiplient de jour en jour. Le lundi dernier, des attaques ont de nouveau visé certaines localités du centre du pays. Le bilan de ces évènements fait état de plusieurs morts, des blessés ainsi que de nombreux disparus. Ces attaques sont attribuées à des hommes armés non identifiés.

La première attaque de ce lundi a ciblé une localité de la commune de Sanghadu nom de Guemeto-tirely dans la région de Mopti. Selon des sources locales, ce sont des hommes en armes, à moto qui ont fait irruption dans le village. Dans l’attaque, cinq personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres personnes sont portées disparues. Une attaque de plus qui a semé la psychose causant ainsi le déplacement des villageois vers d’autres localités.

Dans la même zone du centre, cette fois-ci dans la région Ségou, le même jour, des hommes armés non identifiés ont attaqué le poste de péage de Bla, se trouvant à la sortie vers Koutiala. Selon des sources officielles, le bilan provisoire fait état d’un gendarme tué et d’un autre blessé. Pendant ce temps dans la région de Kayes, le premier arrondissement a procédé à l’arrestation d’un présumé terroriste. Selon le commissariat, cet individu serait l’un des cerveaux d’une attaque terroriste dirigée contre un village frontalier du Sénégal.

Après ces attaques meurtrières, dans le cadre de la stabilisation dans le centre, l’armée malienne dans la matinée d’hier a traqué des terroristes dans la région de Mopti. Dans un communiqué des famas publié hier, il ressort que l’opération menée avec des frappes aériennes dans le secteur de Somadoudougou jusque dans  le village de Diallo, route de Bankass a permis d’arrêter « trois chefs terroristes étrangers ». Le bilan fait état de plusieurs terroristes tués, des armements abandonnés et d’autres, détruits.

Ces évènements font suite à un massacre quelques jours avant dans le village d’Ogossagou par des hommes armés non identifiés. L’attaque a fait plusieurs dizaines de morts. Pour sauver leur vie, les habitants ont quitté le village pour chercher refuge ailleurs.

A. Haidara