Le nord du Mali est aujourd’hui dans tous ses états peut on dire. Malgré le départ des islamistes sans combattre, force est de reconnaitre qu’ils  font parlés d’eux de plus en plus à travers des actions kamikazes et autres formes de banditisme. Ainsi, de Tombouctou à Ansongo en passant par Goundam, Tenenkou dans la région de Mopti. Le Week-end a été plutôt mouvementé.

 

L'armée malienneL’armée malienne 

Tombouctou : Week-end très mouvementé dans la ville sainte

Des violents affrontements opposent nos vaillants soldats engagés sur le front appuyés par les français à un petit groupe d’islamistes récalcitrants et belliqueux.  Les affrontements suite auxquels, ils ont essuyé des lourdes pertes. une dizaine de morts dans les rangs des terroristes infiltrés dans la ville, nous confirme un témoin joint au téléphone.

En effet, le week-end a été très chaud à Tombouctou où des jihadistes s’étaient infiltrés, par la route de Goundam. Une vingtaine de personnes, dont un de nos soldats et des civils, auraient été tuées dans la cité mystérieuse où des affrontements ont eu lieu dimanche entre nos militaires appuyés par des Français et les terroristes infiltrés dans la ville.

Ce bilan très lourd a été d’ailleurs confirmé par un communiqué du ministère de la Défense et des Anciens combattants. Selon le communiqué, les affrontements ont causé environ une dizaine de morts dans les rangs des terroristes infiltrés. Malheureusement un adjudant-chef de l’armée  nationale est tombé les armes à la main. Trois autres soldats ont été blessés. Du côté des civils, on parle d’au moins 5 morts selon des habitants. Les terroristes dans leur tentative d’infiltration avaient pris ceux-ci comme boucliers humains jusque dans leurs domiciles.

La Direction de l’information et des relations publiques des armées, a expliqué dans un  communiqué que « peu avant 23h 00, deux véhicules dont un piégé, avaient commencé le bal, en abordant le check-point sur la route reliant Goundam ».

Le communiqué ajoute qu’après l’explosion d’un des véhicules, « des jihadistes particulièrement déterminés se sont infiltrés dans la ville, bardés de ceintures d’explosifs ». « Ils espéraient faire plus de victimes parmi les forces de sécurité. Trois ont pu faire exploser leurs ceintures d’explosif, quatre ont rejoint les prairies lointaines sans y parvenir, d’autres ont péri sous les gravas du bâtiment dans lequel ils s’étaient retranchés. Les opérations se poursuivent pour neutraliser d’éventuels survivants…. Probablement des combattants, désespérés, sans repère, sans approvisionnement, coupés de leur cheminement de commandement, qui en ont marre de se terrer », commente la Dirpa qui s’interroge s’il ne s’agit pas d’un baroud d’honneur.

En tout cas, le calme est revenu dans la « Cité des 333 Saints » et l’armée était hier et avant hier en train de ratisser en direction de zones suspectes. A la mi-journée de dimanche, le bilan était de deux jihadistes tués et quatre militaires maliens blessés.

Cet attentat est le deuxième du genre depuis la débandade des fous de Dieu de la ville.

A MAIGA

Nouvelle republique