Sous la manipulation des bandits armés du fantomatique Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), les femmes et les enfants de Kidal ont battu aujourd’hui le pavé pour manifester leur colère suite à la décision du même MNLA de libérer les locaux de l’ORTM et du gouvernorat. Selon des témoins, la marche a peu mobilisé.

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Cela est devenu une habitude chez les bandits armés du MNLA qui squattent encore en toute impunité la ville de Kidal : le double langage. Fort dans l’art de la manipulation, les bandits armés du MNLA n’ont jamais été clairs dans leurs intentions.
Aujourd’hui ils disent oui mais demain c’est pour remettre ça en cause. De la roublardise dont le seul but est de faire perdurer la crise malienne par pur sadisme.
Il y a quelques jours, ce sont les mêmes gens qui depuis Ouagadougou s’étaient engagés à libérer les locaux de ces deux symboles de l’Etat malien (le gouvernorat et l’ORTM) au plus tard le 14 novembre 2013, c’est-à-dire ce jeudi.
A la veille de la mise en exécution de cet engagement, les mêmes bandits armés trouvent la parade en jouant au dilatoire à travers une manipulation de femmes et d’enfants qui ont battu le pavé dans les rues poussiéreuses de Kidal. La marche qui a peu mobilisé, dit-on, a vu les marcheurs scander des propos hostiles au rétablissement de la souveraineté nationale du Mali sur la ville de Kidal par la récupération de ces deux symboles qui étaient jusque-là pris en otage par les rebelles sécessionnistes.
Le MNLA doit se rendre compte que la communauté internationale est unanime sur l’indivisibilité du pays et que son tuteur, c’est-à-dire la France, finira par le lâcher dans le désert de Tegargar, si ce n’est même déjà fait. Revenu au Mali dans l’escarcelle de l’Opération Serval, le MNLA et son projet indépendantiste sont voués à l’échec et vont mourir de leur belle mort pour être jetés dans l’éternel oubli sous le sable mouvant du désert malien. S’ils pouvaient comprendre ça et laisser le Mali respirer !
SOURCE NIARELA