Sous le pseudo qui lui sert de camouflage de sa vraie identité, il se fait appeler « G5 Sahel ». Mais en vérité, il n’en est rien. Il répond de son authentique nom de « G5 France Sahel ».

La fausse barbe de la France néocoloniale en Afrique. Le G5 Sahel en tant qu’absurdité organisationnelle mort-née, était déjà mort de sa belle mort. L’escroquerie juridique à la base de son montage en fait une organisation fantomatique dans le sens d’une marionnette articulée depuis l’Elysée qui la soumet à toutes les contorsions néocoloniales. En décidant enfin de s’affranchir des griffes néocoloniales du « G5 France Sahel », la Transition n’avait que trop tardé, assez tergiversé, car à cheval comme à son habitude, sur le droit international et les convenances diplomatiques. Encore un maillon de brisé dans la chaîne barbare du néocolonialisme français qui fait tant de misère en Afrique !

Il était de toute façon vain d’attendre du Mali qu’il se maintienne dans un « G5 France Sahel » en l’état, quand il a déjà chassé comme des malpropres, l’ambassadeur indélicat s’ingérant dans ses affaires intérieures, les médias-mensonges prônant la liberté de propagande d’asservissement néocolonial, la soldatesque de Barkhane et Takuba-Otan pêcheur en eau trouble agissant par procuration. Le retrait malien du « G5 France Sahel » allait de soi. Mais la salutaire et patriotique campagne de salubrité publique déclenchée par la Transition contre la pollution institutionnelle de l’Afrique par les organisations marionnettes françaises ne fait que commencer. A l’instar du « G5 France Sahel », les marionnettes organisationnelles sans foi ni loi de l’Uemoa et de la Cedeao, uniquement animées par l’esprit de vengeance de la France impérialiste, doivent également passer à la trappe.

Le Mali ne pourrait faire l’économie d’un adieu à l’Uemoa et à la Cedeao, aussi longtemps que ces organisations marionnettes n’ayant rien d’africain, manipulées depuis l’Elysée, continueront à piétiner leurs textes fondateurs et même leurs juges, pour satisfaire aux desideratas de l’arrogance néocoloniale française. L’Uemoa et la Cedeao, mais aussi la Minusma qui, si elle devait rester, aurait besoin d’une sévère cure de désintoxication néocoloniale française du fait notamment de sa prise en otage fonctionnelle par la flopée d’agents de France qui y occupent les premières responsabilités.

Cette ultime étape de la campagne de dépollution institutionnelle qui doit enfin consacrer la « défrancisation » de l’Afrique, ne sera naturellement pas sans douleur. Elle va probablement exiger de tordre carrément le cou à la France pour qu’elle passe de vie à trépas, la dépecer, la cramer pour la réduire en cendre, afin qu’elle disparaisse à jamais de la surface des terres du Mali et de toute l’Afrique. L’objectif ultime étant de réduire définitivement à néant, c’est à dire à zéro, la capacité de nuisance néocoloniale française au Mali et en Afrique.

Dr Brahima FOMBA

Source: Journal le Démocrate- Mali