Disparus des radars depuis l’avènement du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), les soutiens d’Ibrahim Boubacar Kéita se sont retrouvés. Une rencontre extraordinaire qui laisse prévaloir l’arrivée dans l’arène politique de ceux qui étaient aux affaires depuis 2013  au putsch d’août 2020. La suite de la Transition sera palpitante avec les anciens de la majorité conduite par le Rassemblement Pour le Mali (RPM).

C’est dans la discrétion que s’est retrouvée l’Alliance Ensemble Pour le Mali (EPM) qui a vu sa dynamique prendre fin suite au départ d’Ibrahim Boubacar Kéita. Son président Bocari Tréta avait alors reconnu que la majorité n’a pas pris les bonnes décisions et est restée passive sur certains tournants de la Nation.

Un « mea-culpa » qu’il avait résumé suite à cette déclaration au lendemain du coup d’État du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP): «Il n’y aura aucune fuite de responsabilités, car il faudra accepter et assumer que le coup d’État du mardi 18 août dernier est consécutif à l’échec dont le Rassemblement Pour le Mali (RPM) et ses alliés sont responsables car les sept (07) ans de gouvernance jalonnée de scandales de corruption, de favoritisme n’est pas le passif du seul président d’Ibrahim Boubacar Kéita.

Bien au contraire, le RPM aussi sa part de responsabilité pour avoir manqué d’audace et de courage de dire certaines vérités au chef car le Chef de l’État a manqué de conseils avisés», prévenait Dr Bocari Tréta, désormais chef de file de la défunte majorité.

Si l’Alliance Ensemble Pour le Mali (EPM) s’est émiettée avec le départ de plusieurs leaders en faveur de la (…)

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