L’adoption du projet de loi électorale amendé est approuvée par plusieurs partis politiques et regroupements de partis politiques. Ainsi, dans un communiqué signé par son vice-président, l’Action Républicaine pour le Progrès (ARP) demande au Président de la transition de la promulguer et  invite le Premier ministre à tirer les conclusions de ce désaveu politique.

 

Dans un communiqué dont nous avons reçu une copie l’ARP (Action Républicaine pour le Progrès) se réjouit de l’adoption de la nouvelle loi électorale par CNT, le vendredi 17 juin 2022. Au motif que malgré les multiples appels au dialogue et à l’inclusion, le gouvernement Choguel a persévéré dans le clivage et tenté de faire passer en force son texte. Il a présenté devant l’organe législatif de la transition un projet de loi non consensuel portant les germes d’une crise politique aigüe, selon le communiqué. Mais le CNT a su tenir compte des aspirations profondes de l’essentiel des forces vives de la Nation à la suite de consultations salutaires.

Ainsi, soucieux des valeurs républicaines et démocratiques, le regroupement  ARP:

– Félicite les membres du CNT pour leur courage ayant permis l’adoption de la loi électorale par une écrasante majorité;

– Remercie la commission des lois pour son écoute attentive qui a permis d’apporter des amendements pour rendre le projet plus inclusif et plus digeste;

– Demande au Président de la Transition de promulguer cette nouvelle loi électorale consensuelle ainsi adoptée à la suite de concertation avec les acteurs majeurs de la classe politique et de la société civile ;

– Demande au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de tirer les conclusions de ce désaveu politique pour éviter à notre pays une crise institutionnelle ;

– Invite le Président de la Transition à prendre ses responsabilités pour la nomination d’un Premier ministre non clivant, non partisan et un gouvernement inclusif.

Par ailleurs, l’ARP invite les autorités de la Transition à l’adoption d’un chronogramme consensuel, en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à trouver un accord avec la CEDEAO pour la levée des sanctions qui frappent notre pays.

Source : Le Challenger