Quelques mois après sa création en août 2019, par les soutiens de l’actuel ministre des Réformes institutionnelles et des relations avec la société civile, Amadou Thiam, le nouveau parti politique Forces démocratiques pour la prospérité au Mali (FDP – Malikura) tiendra son premier congrès ordinaire les 7 et 8 février 2020 à Bamako. Un rendez-vous symbolique, pour lancer solennellement ce nouveau-né, dont le leader s’est déjà construit un CV correct.

 

Le congrès se tiendra au Centre International de Conférences de Bamako (CICB) et verra la participation de militants venus des quatre coins du Mali. De Kayes à Taoudéni, en passant par Tombouctou et Kidal, toutes les régions seront représentées.

Créé dans  le but de renforcer la gouvernance démocratique et de réussir les réformes portées par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, dans un contexte post DNI, afin d’accélérer le retour définitif de la paix dans le pays, les FDP – Malikura veulent tout mettre en œuvre pour la réalisation de leur vision, qui est de faire du parti l’espoir du peuple malien pour un Mali nouveau.

« C’est pour continuer notre lutte politique que nous avons décidé de créer ce parti, qui mobilisera les hommes et femmes, les jeunes de l’intérieur et de la diaspora, pour un nouveau départ », indique le ministre Amadou Thiam, leader des FDP – Malikura.

Le parti entend également devenir une véritable référence dans le Landerneau des organisations politiques du Mali, de l’Afrique et du monde, en se positionnant sur la première ligne des combats pour une meilleure participation des Maliens de la diaspora à la gouvernance nationale, avec une représentation dans toutes les institutions de la République.

Objectif législatives ?

Visiblement, les FDP – Malikura ne participeront pas pleinement aux prochaines législatives, puisque le nouveau parti compte présenter des candidats seulement dans quelques circonscriptions.

« Notre congrès se tiendra juste à cinq jours de la date limite de dépôt des candidatures aux élections législatives. De ce fait, nous apporterons notre soutien aux listes des partis signataires de l’Accord politique de gouvernance et concentrerons nos efforts sur les élections post législatives », précise M. Thiam.

Le Comité national d’organisation, présidé par l’Honorable Bakary Diarra, député élu à Sikasso, est à pied d’œuvre pour les derniers préparatifs de ce premier congrès ordinaire, qui s’inscrit dans « un contexte particulier pour le Mali, qui commande une mobilisation nationale autour de l’essentiel ».

Journal du mali