L’atelier de validation des Termes des termes de référence du Dialogue politique inclusif se tiendra le samedi 14 et le dimanche 15 septembre 2019.  Mais avant, dans le projet de Règlement intérieur dont nous avons pu nous procurer d’une copie, les dispositions générales, la composition, attributions de l’instance et de l’organe du Dialogue politique inclusif ; le déroulement du Dialogue politique inclusif à tous les niveaux ;  et les dispositions finales sont définies.

 

Pendant que les partis politiques  suspendent leurs participations pour une mauvaise organisation, le Comité national d’organisation du Dialogue politique inclusif soumet le projet de Règlement intérieur de ce dialogue aux partis politiques et aux organisations de la société civile.

Dans le chapitre I intitulé « Dispositions générales »,  il est précisé, dans l’article 2  que le Dialogue politique inclusif est institué pour assurer un large débat de l’ensemble des forces vives de la nation, dans une liberté « totale » d’expression empreinte de courtoisie et de sérénité.

Le Triumvirat, l’instance du Dialogue politique inclusif

Le Triumvirat est l’instance du Dialogue politique inclusif, selon le projet de Règlement intérieur. Dans l’article 4, chapitre II, il est écrit : « Le Triumvirat est chargé de conduire en toute indépendance le processus du Dialogue politique inclusif, conformément à leurs attributions définies dans le décret N° 2019-0551/P-RM du 29 juillet 2019 ».

Le Comité national d’organisation, l’organe exécutif du Dialogue politique inclusif

Les constats faits par l’URD de Soumaila Cissé sont pertinents. En tout cas, ce projet de Règlement intérieur du Dialogue politique inclusif le prouve. En effet, selon ce document, il ne doit y avoir qu’un seul organisateur du Dialogue politique inclusif, et cet  organisateur est le Comité national d’organisation. Les membres de ce Comité travaillent sous l’autorité des membres du Triumvirat.

Le déroulement du Dialogue politique inclusif

Le dialogue politique inclusif tel que décrit dans le Règlement intérieur doit se dérouler en cinq étapes, à savoir les rencontres et échanges du Triumvirat avec les parties prenantes ; les groupes de travail préparatoire de l’atelier de validation des Termes de référence du Dialogue politique inclusif ; l’atelier de validation des Termes de référence du Dialogue politique inclusif et le lancement officiel du Dialogue ; la phase décentralisée  du Dialogue politique inclusif ;et la réunion de haut niveau

Les participants à l’Atelier de validation du Dialogue politique inclusif ?

Selon le  projet du Règlement intérieur du Dialogue politique inclusif, l’atelier de validation examine le projet de Termes de référence en vue de finaliser le contenu et le format du Dialogue politique inclusif.  Quant aux participants, ils sont, entre autres,  les partis et groupements de partis politiques, mouvements politiques, les présidents des conseils régionaux et des autorités intérimaires ou collèges transitoires de région, société civile, syndicats, organisations religieuses et autorités traditionnelles,  les gouverneurs des régions et du district de Bamako, les maires des communes du district de Bamako et l’ensemble des forces vives de la nation. Ledit atelier se tiendra le samedi 14 et dimanche 15 septembre 2019.

La phase décentralisée du Dialogue politique inclusif

À en croire le projet de son Règlement intérieur, le Dialogue politique inclusif ne se tiendra pas qu’à Bamako. Selon l’article 19  du Règlement intérieur, les concertations se dérouleront au niveau national et de la diaspora. À chacun des niveaux, les concertations sont organisées.

Déroulement du DPI au niveau des communes et des cercles

Au niveau des communes et des cercles, ce sont les services déconcentrés de l’Etat, sous l’autorité du préfet et sous-préfet, qui sont chargés d’assurer l’organisation matérielle, le secrétariat des travaux, la logistique et la sécurité. En ce qui concerne les participants, ils sont, entre autres,  les partis et groupements de partis politiques, mouvements politiques, les mouvements signataires et non-signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation dans les circonscriptions où ils sont représentés,  les services techniques déconcentrés de l’État,  de la défense,  de la sécurité et de la justice , société civile, syndicats, organisations religieuses et autorités traditionnelles,  les maires des communs , les représentants de l’activité économique dominante de la circonscription et l’ensemble des forces vives de la commune ou du cercle. Les concertations se feront dans deux jours.

Au  niveau des communes du district de Bamako

Dans les communes du district de Bamako, ce sont les maires des différentes communes qui sont chargés d’organiser les concertations qui prendront deux jours. Les partis et groupements de partis politiques, mouvements politiques, les mouvements signataires et non signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation dans les circonscriptions où ils sont représentés,  les services techniques déconcentrés de l’État,  de la défense,  de la sécurité et de la justice , société civile, syndicats, organisations religieuses et autorités traditionnels,  les maires des communes et l’ensemble des forces vives de la commune sont les potentiels participants.

Au  niveau des régions et du district de Bamako

Selon le projet du Règlement intérieur du Dialogue politique inclusif, les gouverneurs des régions et  celui du district de Bamako sont ceux qui sont chargés de l’organisation matérielle, le secrétariat des travaux, la logistique et la sécurité du dialogue dans les régions et dans le district de Bamako.  Là aussi, les participants sont connus : Les partis politiques,  et groupements de partis politiques, mouvements politiques, les présidents des conseils régionaux et des autorités intérimaires ou collèges transitoires de région, société civile, syndicats, organisations religieuses et autorités traditionnelles,  les gouverneurs des régions et du district de Bamako, les maires des communes, les services techniques déconcentrés de l’État, de la défense, de la sécurité et de la justice et l’ensemble des forces vives de la nation.

Au niveau de la diaspora

Selon le document que nous détenons, ce sont les ambassadeurs et les consuls qui sont chargés d’organiser les concertations dans la diaspora. Les structures faitières des Maliens de l’extérieur,  le haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME)  et le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) peuvent jouer un rôle prépondérant dans l’organisation de ce dialogue. Les participants à ce niveau sont, entre autres, le haut conseil des Maliens de l’extérieur,  du Conseil supérieur de la diaspora malienne et de tous les Maliens dans la juridiction.

La réunion de haut niveau

Selon le Règlement intérieur, après les concertations, c’est la réunion du haut conseil qui se tient. Cette région réunion, selon l’article 48  du Règlement intérieur,  examine les différentes contributions thématiques et résolutions issues des concertations à la base. « Elle pose à la validation des travaux », lit-on dans le document.

Boureima Guindo

Source : Le Pays