Il n’a été caché à personne que depuis le coup d’état, l’ancien premier ministre Boubou Cissé a fait l’objet de toutes les calomnies quant à sa gestion des affaires publiques allant jusqu’à mettre en doute ses capacités à tenir les rênes de la république.
Pourtant les événements nous migrèrent un tout autre visage…
Tout d’abord nous pouvons citer le Gouvernement de Transition qui a pratiquement fait du copier coller sur la vision dégagée par l’équipe du Dr Boubou Cissé dont notamment : la Loi de finances 2020 où encore le plan de sécurisation du territoire nationale, des personnes et de leurs biens.
Pour ce qui est du premier, le gouvernement, par la voix du ministre de l’économie et des finances, s’est tout simplement contenté de reconduire en l’état la Loi de finances précédente conçue et conduite par le Dr Boubou Cissé en sa qualité de ministre de l’économie et des finances et de chef de gouvernement.
A l’exception près des dépenses relatives au fonctionnement du CNT (Conseil National de Transition) qui auraient été majorées, malgré la conjoncture, afin de subvenir aux besoins de la nouvelle chambre législative transitoire.
Quant aux questions de défense et de sécurité, c’est également le plan d’action gouvernementale conduit par l’ancien premier ministre au cours de sa première magistère à la Primature.
Un programme gouvernemental qui prend en charge tous les paramètres, en laissant une marge de manœuvre budgétaire pour faire face aux temps de crise, une faculté d’anticipation budgétaire dont lui seul a le secret.
C’est certainement cela qui lui aura permis de faire face à l’organisation des dernières élections législatives, contestées par la suite pour décision de la cour constitutionnelle, sans recourir aux financements extérieurs malgré le double contexte sécuritaire et sanitaire dû à la COVID-19.
Pas plus tard que cette semaine, le gouvernement de transition vient de confirmer sa vision de la gestion de l’article 39 en réfutant tout simplement les premières décisions prises dans le feu de l’action. Même si cela ne remet pas en question les acquits des enseigants pour la première vague d’augmentation déjà perçue.
Ils reviennent ainsi plus bas que les propositions faites par l’ancien premier ministre Boubou Cissé, pour que ce qui est des modalités d’application de l’article 39 avec une conférence sociale pour arriver à l’uniformisation des salaires.
BAD