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Hamed Sow

«Avec un système éducatif fabriquant des chômeurs, une jeunesse désœuvrée, une croissance démographique dans les villes, sans conditions d’accompagnement et une classe politique alimentaire, qui pille les maigres ressources de l’Etat», le président du tout nouveau parti politique, le Rassemblement Travailliste pour le Développement (RTD), Hamed Sow, voit toutes les conditions réunies dans les années à venir pour un soulèvement populaire.

C’est pourquoi, face à cette situation, il propose d’élire un Président de la République de conviction, qui devra rompre les pratiques de ces 20 dernières années. Hamed Sow prône de nouveaux hommes, qui font de la politique par conviction et non qui s’en servent pour vivre. Selon lui, il nous faut un gouvernement fort pour faire face aux défis. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 23 mars dernier à l’hôtel Salam.

 Les confessions de Soumaïla Cissé

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Soumaïla Cissé

Le fondateur de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), Soumaïla Cissé, a signé son retour au bercail de façon fracassante. Rentré de Paris, d’où il revient d’un séjour médical, le 20 mars dernier, il a fait ce que l’on peut appeler ses confessions lors de la cérémonie marquant l’adhésion de plusieurs militants de SADI, du CNID, du RPM, du PDES  et du MPR venus de divers horizons du pays se fondre dans le parti de la poignée de mains.

A cette occasion, où Soumi Champion vivait ses premiers instants dans notre capitale après son retour, il a rappelé les conditions de son départ. L’ancien candidat de l’URD à l’élection présidentielle avortée du 29 avril 2012, a remercié tous ceux qui sont intervenus pour faciliter son évacuation sur Paris, notamment l’ancien ambassadeur de France au Mali, Christian Rouyer et l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Selon Soumi, sans leur intervention, il ne serait pas parmi ses amis aujourd’hui. Car, a-t-il reconnu, «il n’a pas été facile de quitter Bamako pour aller me faire soigner».

Pour autant, il ne cache pas sa fierté d’être Malien. «Je suis fier d’être Malien, car, quand on est Malien, il y a toujours quelqu’un qui vous soutient. J’ai eu des moments de souffrance, mais face à celles des femmes violées, des enfants et des hommes aux mains coupées, on oublie ce qui nous arrive de mauvais», a-t-il martelé. Au passage, il a d’un trait d’humour révélé qu’il avait découvert à son épouse de réels talents d’infirmière durant sa période de convalescence.

L’ADEMA à la recherche désespérée d’un candidat consensuel

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Iba N’DIaye, vice-président Adema-Pasj

Le samedi 23 mars dernier, le Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA – PASJ) a tenu au CICB sa 12ème Conférence nationale, sous le signe de la solidarité. L’une des recommandations fortes de ces assises a été le choix d’un candidat unique et consensuel pour le parti lors de la présidentielle de juillet prochain. Avec 19 candidats à la candidature, les Abeilles vont avoir du pain sur la planche pour trouver un homme providentiel à la dimension de Dioncounda Traoré. Car, comme on le sait, toutes les batailles électorales au sein de l’ADEMA, ont toujours donné lieu à des déchirures et à des départs de militants du parti. En outre, cette année, les 19 candidats sont tous des militants ADEMA bon teint, déterminés, dignes de briguer la magistrature suprême de notre pays. Alors, qui va se retirer, et au profit de qui?

Recueillies par Youssouf Diallo