Par rapport à l’actualité dans notre pays, le Coordinateur des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), M. Issa Kaou Djim a réagi à travers les réseaux sociaux.

A cette occasion, M. Djim a fait des prières et des bénédictions pour la paix et la stabilité au Mali. Selon lui, le Mali appartient à tous ses fils. Le Coordinateur de la CMAS a expliqué que depuis un certain temps, ils contribuent à l’éveil de conscience : « Nous ne rentrerons pas dans d’autres polémiques. Nous n’allons plus nous tirailler avec personne. Je parle au nom de la CMAS. Nous sommes avec ceux qui partagent les idéaux  de l’imam Mahmoud Dicko. Nous voulons la bonne gouvernance et le vivre ensemble. En 2012, l’implication de l’imam Dicko a permis de faire libérer des militaires des mains de Iyad Ag Ghaly. Aujourd’hui beaucoup de ces militaires occupent des postes de responsabilité.  Dicko, M’Bouillé et d’autres leaders religieux se sont impliqués pour barrer la route au Code des Personnes et de la Famille. Dicko a fait beaucoup de choses au Mali… », a-t-il rappelé. Pour M. Djim, malgré les divergences, il faut cheminer ensemble pour le pays. Selon lui, les uns et les autres ont estimé que Ibrahim Boubacar Keïta ne pouvait plus, ils se sont battus, il est parti, maintenant c’est la Transition.

« J’ai dit à tout le monde que j’accompagne les autorités de la Transition », a-t-il ajouté. Il pense que la situation de Farabougou n’est pas seulement une affaire de Bah N’Daw et de ses hommes, ce sont des Maliens, nos frères et sœurs, nos concitoyens qui vivent dans ce village. La situation difficile qu’ils traversent n’est pas facile à comprendre si on n’est pas en milieu militaire. Il a précisé qu’il comprend un peu. M. Djim a précisé que certains font croire que le CNSP n’arrive pas à combler les attentes des Maliens et qu’il n’est pas capable dans ce contexte actuel. Ça c’est la démocratie, la liberté d’expression. Cela est normal! Le Coordinateur de la CMAS estime qu’il faut garder  espoir et   patienter davantage. Dans peu de temps seulement, le peuple malien sera soulagé. Les forces de défense et de sécurité sont à pied -d’œuvre pour apporter le changement tant clamé par les Maliens. Selon lui,  « à la fin de la transition, les uns et les autres leur donneront raison d’avoir fait partir le régime du Président Ibrahim Boubacar Keïta. .. Que les gens sachent que l’ancien  système ne peut être changé du jour au lendemain ». Il a expliqué que Niono, Dogofry, Farabougou sont des zones inondées, l’accès est très difficile. Si ces genres de difficultés arrivent, on ne peut les résoudre qu’avec l’intelligence.  « Je ne suis pas un militaire, mais si on veut sécuriser les personnes et de leurs biens, cela ne peut pas se faire à la hâte. Car, on doit savoir qui et qui  sont présents sur les lieux et les embuscades restent aussi des possibilités.

En voulant réparer une mauvaise situation, il faut aussi éviter de créer d’autres. Que les gens comprennent, nous allons nous impliquer pour améliorer la communication Gouvernementale. Aujourd’hui, nous n’allons pas nous asseoir et regarder que la transition se gâte sous nos yeux. Farabougou, c’est vrai, il y a des difficultés partout au Mali. Nous allons nous investir davantage pour soutenir et accompagner le Gouvernement de la Transition, l’ex Junte militaire, pour une bonne gestion de la Transition. Je ne peux pas comprendre le fait que les gens aiment le sensationnel, puisque c’est la campagne qui a commencé comme ça. Mon objectif est très clair dans cette situation. Je le dis et redis, je ne suis pas dans une dynamique de positionnement.  Ceux  qui cherchent à devenir Président, député, ministre, Premier ministre, si jamais la transition échoue, cela ne sera pas possible », a ajouté Issa Kaou Djim. Selon lui, « ils se sont battus, il y a eu des blessés, des morts, il faut éviter d’autres agitations. Démocratiquement tout le monde est libre de dire ce qu’il pense. Tout le monde est conscient qu’il y a des difficultés, s’il plait à Dieu, sous peu l’armée mènera des actions victorieuses sur le terrain. »

Tougouna A. TRAORE

NOUVEL HORIZON