Le président du Parti Malien pour la Démocratie Sociale (PMDS) Maouloud Ben Kattra a profité, hier jeudi 11 mars, de sa rencontre avec le nouveau bureau du PRVM-Fasoko, (dirigé par Samba Coulibaly) pour annoncer que l’essentiel du travail des autorités de la Transition doit être axé sur les réformes politiques et institutionnelles afin de permettre la tenue des élections générales dans les meilleures conditions.

 

L’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, sous le défunt régime, Maouloud Ben Kattra, accompagné d’une forte délégation du directoire de son parti, a rencontré, hier, le nouveau bureau des contestataires du PRVMFaso, conduit par Samba Coulibaly, à Boulkassoumbougou, dans les locaux dudit parti. Une occasion pour les deux formations politiques de discuter de la vie de leurs organisations et de se prononcer sur l’actualité du moment, précisément l’une des missions assignées à la Transition, la réforme politique et institutionnelle pour la tenue des élections générales.

Au cours des échanges, Maouloud Ben Kattra a soutenu qu’un parti politique est une convergence d’intérêts communs qui doit œuvrer avec honnêteté et sincérité.  » Politiquement, nous sommes héritiers de l’équipe de 1991, qui nous a formés, mais je préfère rester dans le syndicalisme pour mieux connaître les hommes ainsi que le pays « , a-t-il précisé. Avant de revenir sur son départ du gouvernement alors qu’il était ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle sous le défunt régime,  » après mon départ du gouvernement, beaucoup des gens pensaient que j’allais parler ou me prononcer sur la façon dont j’ai quitté l’équipe gouvernementale, mais nous, nous croyions en notre avenir et notre destin « . Et d’ajouter:  » je ne souhaite pas être cet homme politique qui pense que sa vie doit dépendre de sa vie politique. Nous croyons qu’il faut préparer l’avenir pour les jeunes, afin que, demain, nous soyons cités dans l’histoire du pays « .

Pour lui, son seul objectif est de faire partie de ces hommes et femmes capables de travailler sincèrement pour le Mali. C’est pourquoi, le président du PMDS a révélé que son parti prépare les échéances électorales à venir (les communales, législatives et présidentielles). Et de préciser que cette décision va être déterminée par le 1er Congrès national du parti, prévu pour le mois de mai prochain. C’est dans ce sens qu’il a indiqué que sa formation politique va rencontrer, dans son ensemble, toute la classe politique, dans les jours et mois à venir. Parlant de la Transition, l’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a déclaré que ce qui le préoccupe aujourd’hui, c’est la réforme politique et institutionnelle.  » Ces Réformes tant attendues, nous voulons être dedans et participer à tous les travaux pour éviter d’autres crises au Mali. C’est ça, notre combat quotidien « , a-t-il clamé.

Il a aussi plaidé pour le retour de la sécurité dans notre pays.  » Il faut que la sécurité revienne dans pays afin que l’on puisse organiser une belle élection présidentielle, saluée par tout le monde « , at-il martelé. Selon lui, pour tenir une élection transparente, il faut qu’il y ait, en amont, la relecture de la Charte des partis politiques ainsi que la loi électorale, avec l’appui de toute la classe politique pour construire le Mali de demain. Ayant jugé nécessaire de travailler ensemble pour la réussite de la Transition, les deux partis comptent élaborer, à cet égard, un protocole d’accord.

Daouda SANGARE

Source : l’Indépendant