Dans les rangs du PASJ, les rapports à la transition varie apparemment selon les tribulations de la scène publique. En atteste une récente réunion du Comité exécutif au cours de laquelle la question est revenue avec la même ardeur que du temps où le Parti de l’Abeille devait se situer par rapport à sa participation aux Assises Nationales de la Refondation.

 

Nos sources précisent qu’une levée de boucliers inédite a notamment opposé deux tendances au cours de cette réunion, qui a remis au goût du jour la brûlante question du soutien sans condition du PASJ aux autorités de la Transition. Les uns estiment que l’allégeance des Ruchers tient d’une démarche politique stratégique dictée par les intérêts électoraux du parti, alors que d’autres jugent le cheminement avec les pouvoirs infructueux depuis que la Ruche s’y est résolu. Leurs arguments reposent en outre sur le choix des autorités de maintenir à la Primature un chef du gouvernement hostile à leur parti et qui ne s’en cache d’ailleurs pas. Ils réclament par conséquent que les autorités de la Transition s’illustrent par des gestes qui donnent au PASJ des raisons de continuer à les soutenir. Les discussions étaient si houleuses et violentes que les tenants du soutien ont dû recourir à d’autres arguments peu connus de la plupart des militants : la participation financière de Koulouba a la tenue des dernières assises de l’Adema.

Les Adjudants chef à l’honneur dans les sous-préfecture

Si le redéploiement de l’administration n’est pas visible par sa présence effective dans les différentes les contrées, elle est en revanche perceptible sur le papier, à travers les mesures de nomination aux hautes fonctions dans les démembrements de l’Etat. Sauf que les postes en question ont l’air d’être la chasse gardée exclusive des porteurs d’uniforme, qui raflent littéralement les responsabilités de sous-préfet. Dans la foulée d’un processus électoral activement enclenché avec le vote de la loi électorale et les concertations entre le MATCL et les partis politiques, c’est à adjudant-chef qu’il revient pour la plupart de coordonner l’organisation des échéances à l’échelle des arrondissements. Si la nouvelle donne ne fait pas jaser, elle intrigue plus d’un et les interrogations fusent quant au recours massif aux militaires pour conduire le processus électoral.

Rassemblées par la Rédaction

Source : Le Témoin