À quelques jours du prochain sommet de la Cedeao, Bamako met les bouchées doubles pour obtenir la levée des sanctions. Après avoir promulgué la nouvelle loi électorale, Assimi Goïta propose une nouvelle feuille de route qui met fin au pouvoir des militaires en 2024.

Ce mardi 28 juin, à cinq jours d’un sommet capital des chefs d’État de la Cedeao, le gouvernement malien a proposé un chronogramme clair aux Maliens. Selon les informations, un premier calendrier pour les élections au Mali a été discuté lors d’une réunion de représentants des partis politiques avec le ministre de l’Administration territoriale.

Selon le journaliste et ancien correspondant de l’AFP Serge Daniel, le chronogramme prévoit un référendum en mars 2023, suivi par des élections territoriales en juin et des législatives en octobre et novembre 2023. L’élection présidentielle aurait lieu en février 2024.

Bamako met les « bouchées doubles » pour obtenir la levée des sanctions

Ce calendrier qui n’est qu’une proposition est la dernière mesure prise par Bamako avant le sommet ordinaire de la Cedeao prévu le 3 juillet à Accra. La Cedeao devrait y décider de maintenir ou de lever les vigoureuses sanctions commerciales et financières imposées le 9 janvier au Mali.

L’organisation sous-régionale attendait depuis longtemps que les militaires au pouvoir présentent un calendrier de transition raisonnable en vue d’un rapide retour des civils au pouvoir. Mais au début de ce mois de juin, le colonel Assimi Goïta a unilatéralement prolongé la transition de deux ans, soit jusqu’à mars 2024. Si la Cedeao a « regretté » cette mesure prise en pleines négociations, cela n’a pas empêché à Goïta de poursuivre sa logique.

 

Source: beninwebtv