Alors que les Maliens, les Africains et les sociétés civiles panafricainistes du monde ont bien accueilli le discours du Premier ministre Abdoulaye Maïga, Moussa Mara, l’ancien Premier ministre d’IBK qui en 2014, a déclaré la guerre à Kidal pour faire échapper cette partie du giron malien, s’attaque aux autorités.

Ce lundi, c’est dans un message condescendant, quasiment humiliant que Moussa Mara dont les agissements irréfléchis ont coûté cher au Mali s’adresse au Premier ministre dont le discours historique est perçu ailleurs et à Bamako comme le ton donné pour la libération de tout le Continent des griffes de l’Occident et surtout de la France.

Qui a oublié ? N’est-ce pas le même Mara qui a foulé au sol les réserves du ministre de la Défense de l’époque pour débarquer belliqueux à Kidal ?

Qui a oublié encore que le Mali s’était lancé dans une approche de dialogue avec les groupes armés lorsque Moussa Mara faisait ses déclarations tapageuses sans aucun gage ? A-t-il oublié qu’il fut plus belliqueux que le Premier ministre Abdoulaye qui n’a dit que la vérité ?

Demandons à Moussa, quelle faute le Mali a-t-il commis pour que des sanctions qui n’ont aucune base juridique pleuvent sur lui ? Que donc, les militaires qui ont pris le pouvoir pour libérer le Mali sont-ils les premiers à débarrasser leur pays de ses maux ? Sait-il qui fut De Gaulle dont il est proche des descendants ?

Moussa oublie-t-il toutes les pertes énormes engendrées par son acte à Kidal ? D’autant plus que Moussa aurait juste pu, à défaut de soutenir les militaires, se taire une bonne fois pour toutes. Car, ces jeunes nouveaux dirigeants du Mali ont décidé d’aller jusqu’au bout de sa libération. Aucun flanc ne sera prêté aux vomissures.

Les actuelles autorités sont pour la plupart des militaires, donc de valeureux officiers ayant vécu le front. L’outil de Défense qu’ils sont en train de refonder ne va pas sans les risques. Ils en sont conscients. Et la mort n’étant qu’une, adviendra que pourra. Le Mali avancera. Mara a quant à lui, a raté l’occasion de se taire. Dommage !

 

Amadou Sanogo