La Commission Nationale de Gouvernance du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (CNG-MAEP) a procédé à la présentation de son rapport sur la bonne gouvernance en Afrique. L’activité a fait l’objet d’un atelier, tenu mardi 24 décembre 2019, au CICB sous la présidence du ministre de l’Intégration africaine, Me Baber Gano.

 

Le Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) est un outil conçu par les Africains pour évaluer les systèmes de gouvernance en identifiant les faiblesses et les atouts, déterminer et mettre en œuvre collectivement les actions correctives pertinentes. Il permet au peuple de s’approprier son propre développement, d’où son objectif d’amener à une prise de conscience des progrès réalisés par le mécanisme et assurer une communication visant à une revitalisation du processus du MAEP au niveau national en partageant avec l’ensemble des acteurs, les résultats des dernières réflexions menées au niveau continental.

Selon le président de la Commission Nationale de la Gouvernance, Ousmane Diallo, l’atelier s’inscrit également dans le cadre de l’exécution normale du plan de travail 2019 du CNG. « Après une longue période d’absence sur la scène, liée à des raisons indépendantes de notre volonté, c’est un réel plaisir pour moi de vous accueillir à cet atelier qui portera sur l’évolution du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs chez nous et aussi la restitution du rapport sur l’état de la gouvernance en Afrique », s’est-il réjoui.

Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre de l’Intégration africaine, Me Baber Gano, a souligné que le Gouvernement du Mali a appuyé et suivi la CNG dans sa démarche d’organisation de larges concertations entre tous les acteurs en vue de tirer la plan d’action du MAEP sur la période 2013-2014 articulé autour d’un certain nombre d’axes prioritaires répondant aux défis de l’heure.

« Le Gouvernement en adoptant en Conseil des ministres du 26 décembre 2012 le plan d’action intérimaire proposé, a marqué sa volonté de conforter la poursuite du processus et sa pérennité. Sur le plan continental, le secrétariat a initié depuis 2016 un processus de revitalisation du MAEP afin de lui permettre d’améliorer la gouvernance en Afrique à travers une série d’activités dont l’intégration du MAEP à l’UA en 2018, son repositionnement dans le suivi et l’évaluation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et des objectifs de développement durable des Nations Unies ». Cet atelier, a dit Baber Gano, permet de donner un nouveau souffle aux activités du MAEP dans notre pays.

Bintou Diarra

Source : Le Challenger