« Je suis un des rares leaders politiques qui ont condamné le coup d’état le même jour où il est survenu. Il faut sortir rapidement de cette situation pour que la transition puisse suivre son cours normal. En aucune manière on ne peut accepter ce coup de force. Maintenant ceux qui en sont les auteurs et qui sont de ce fait à la tête du pays, c’est à eux d’avoir la pleine conscience des difficultés dans lesquelles nous nous retrouveront s’ils persistent dans la tentation de garder le pouvoir.

La CEDEAO doit ouvrir la plage de discussion. Et je crois que le leadership militaire au pouvoir est capable de comprendre. Ils l’ont compris il y a neuf mois, il n’y a pas de raison qu’ils ne comprennent pas. En outre, il y a des dynamiques internes : des autorités religieuses, traditionnelles qui essaient de leur parler. Si les autorités militaires comptent conduire la transition, le Mali connaîtrait des lendemains difficiles

Mon parti, Yelema, n’est pas dans l’hypothèse d’entrer dans un gouvernement, dans l’hypothèse d’envisager même un gouvernement. Mais plutôt que la transition suivre son cours comme demandé par le Conseil de sécurité de l’ONU et par l’UA».

 

Rassemblées par la Rédaction

Source: L’Informateur