Quelque vingt casques bleus appartenant au contingent togolais ont été blessés, hier mercredi, dans la matinée, suite à l’attaque de leur convoi dans le secteur de Douentza ( Mopti).

 

Dans un tweet, Ousmane Sy fait état d’un blocage dans le dialogue inter Maliens, qui serait un goulot d’étranglement pour la survie de la nation.  » L’Etat malien est dans un dilemme. Négocier avec les djihadistes, ses partenaires internationaux ne l’admettent pas. Négocier avec les communautés locales, ses élites politiques et administratives ne le comprennent pas. C’est l’impasse qu’il urge de franchir pour sauver le pays « , a écrit l’ancien ministre de l’ancien ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation.

Rappelons qu’à l’issue des recommandations du Dialogue National Inclusif (DNI) il a été décidé de l’ouverture de négociation avec les groupes terroristes. Notamment les chefs djihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Kouffa. Depuis leur prise de fonction, les autorités de la transition semblent s’inscrire dans cette dynamique si l’on s’en tient aux propos du chef de gouvernement Moctar Ouane lors de la visite, en octobre dernier, du ministère des Affaire étrangère de la France au Mali, Jean Yves Le Drian.  » Le dialogue avec les terroristes est une volonté des Maliens « , a indiqué le premier ministre.

Précisant que  » le dialogue national inclusif, vaste concertation nationale tenue fin 2019, avait très clairement indiqué la nécessité d’une offre de dialogue avec les groupes armés djihadistes. Il faut voir dans ce dialogue une opportunité d’engager une vaste discussion avec les communautés afin de définir les contours d’une nouvelle gouvernance « . De son côté, le chef de la diplomatie française avait émis fermement un désaccord sur  » l’idée de discussions avec les rebelles islamistes liés à Al-Qaïda ou à l’organisation État islamique (EI) « . Et, lors de son passage devant les sénateurs français, mardi dernier, Jean Yve Le Drian a soutenu cette approche :  » On ne négocie pas avec les terroristes, on les combat « .

Sory Ibrahim COULIBALY

Source : l’Indépendant